Shvimwa as Shvimwa
Le salon, où aime se rendre mes tortionnaires, est une pièce mystérieuse, étrange, qui me fait peur. Dans cette pièce grise, tout est gris. Deux immenses canapés, moelleux… gris, une plante (surement une fougère)… grises, des tentures sur chaque mur… grises, une cheminée en pierre… grises, une table basse en verre… gris et une horloge… grise !
La porte, seule, faisait tache; elle était d’ambre. Un jour où je me prélassais, non sans crainte que mes gardes me fassent du mal, on toqua à la porte. Ce jour-là, mes gardiens était partis prendre un bol d’air sur la terrasse à laquelle on accédait depuis le salon. Je me décidai et ouvrai la porte… Quelle chance, c’était Shvimwa !!!
Je la saluai :
« Alors, ma sœur que faites-vous ici ? Comme je suis heureux de vous voir !
– Mais… euh… Qui êtes-vous ?
– Enfin, c’est moi, Orgonn, ton frère, fis-je d’un ton énervé.
– Orgonn…mmm… c’est donc vous…euh, toi !
– Tu m’as oublié ! m’écriai-je violement.
– Non ! Enfin… Si »
Et elle éclata en sanglot.
Attiré par ces cris, mes gardes rappliquèrent et j’eus juste le temps de la cacher dans la salle de bains.