Heureusement, le sol de la pièce suivante ne s’était pas dématérialisé et je pu y déposer Miri.
Qui se releva sans problèmes.
Et était à deux doigts de me disputer car je n’avais pas été assez vite (rétablissement de malade !) quand elle aperçut quelque chose derrière moi.
Oh ! Regarde ! Cette robe ! Elle est magnifique !
Elle désignait une robe pourpre et or, rehaussé de broderie argentée le long du col, avec un buste en V, des manches resserrées au niveau du poignet et tenue à la taille par un foulard blanc. La jupe descendait en plis lâches un peu plus bas que les genoux. C’était le type de jupe qui, lorsque l’on danse, tourbillonne autour de nous dans un cercle parfait, laissant à nos jambes une grande liberté de mouvement. Autrement dit, une robe qui lui irait à merveille, avec s silhouette, ses cheveux d’ébène et ses yeux gris.
Elle était « rangée », c’est-à-dire jetée en vrac, parmi d’autres vêtements et tenues diverses. Il y avait des pantalons, des vestes, des manteaux, d’autres robes, des jupes, des shorts, châles, écharpes, bonnets, débardeurs, bustier, bref, de tout et n’importe quoi.
J’y trouvais un pantalon ample et un t-shirt à manches longues bleu-vert, avec une ceinture brune. Parfait !
Nos emplettes faites, nous les enfilâmes (il y a aussi une cabine d’essayage) et partîmes (pas de caisses (bouhhhouu)).
Autrice : Enfant des mers, sous le pseudo « Enfant des mers »