Le chat noir. as Le chat noir.
Je me trouvais maintenant dans une sombre foret qui semblait tout droit sortie d’un conte de Charles Perrault.La voix dit :
« Bravo, tu as passé avec succé la première épreuve, mais la prochaine est une épreuve de force. En effet, cette salle est le domaine du grand méchant loup.
En entendant ces mots, je ne pus m’empécher d’éclater de rire :
-Miah ah ah, le grand méchant loup, ah ah ah, et pourquoi pas marraine la bonne fée tant que vous y etes?
-Je ne plaisante pas, le GML est un adversaire redoutable! En ce moment meme il a déjà senti l’odeur de ta chair et s’est mis en tete qu’il allait te tuer. Et je doit te prévenir qu’il fait au moins cent fois ta taille.
-Cent fois ma taille, hein? C’est ce qu’on va voir…
Sur ces mots, je fermais le yeux et me concentrai. Je me mis alors à grandir, jusqu’à avoir atteint la taille d’un bébé éléphant.
-Alors, il fait toujours cent fois ma taille? dis-je.
-Hum… Je dois avouer que tu es plus interréssante que je ne me l’imaginais. Mais voyons d’abord tes aptitudes au combat. »
A ce moment meme, un énorme loup noir arriva en trombe devant moi en hurlant. Il se jeta sur mon épaule, crocs en avant, et tenta de la mordre. J’esquivai facilement son attaque et il retomba à plat ventre sur le sol. En le voyant dans cette position, j’aperçus une fléchette plantée dans la nuque du loup. Comme il était assomé, je pus m’en approcher et, prudemment, je retirai la fléchette à l’aide de mes dents (pour ceux qui ne le savent pas encore, je suis une chatte). Le loup commença à rétrécir, ses poils s’éclaircirent, et à la fin de sa transformation il était devenu un petit louveteau gris. Je demandai à La voix:
-Qui donc lui à fait subir cette horrible transformation?
-Tu rencontreras cette personne dans la prochaine salle, mais pour l’instant le louveteau se réveille. Et ne crains rien, il est totalement inoffenssif.
En effet, il se réveilla, leva la tete vers moi et poussa un petit cri plaintif dans ma direction. Attendrie, je repris ma taille normale et lui demandais s’il voulait faire équipe avec moi. Il poussa un jappement joyeux que j’interprétai comme un « oui ». Nous primes donc ensemble le chemin de la sortie.