Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA SALLE DES DÉSIRS
LA SALLE DES DÉSIRS

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LA SALLE DES DÉSIRS

LaGuitaristeBizarre as LaGuitaristeBizarre

Je me dirigeai vers la porte et l’ouvris. Je m’avançai. Mais il faisait noir. Je ne voyais rien. Soudain, je me sentis tomber.
Le chute dura longtemps, assez pour que je puisse voir toute ma vie défiler devant mes yeux. Je tombai lourdement sur le sol et vit cette salle…
Elle était immense, d’un blanc immaculé. Je me relevai et guettai le pièce, afin de trouver quelque chose qui pourrait m’aider. Tout à coup, mon estomac se mit à gronder. Je n’avais toujours pas mangé et j’avais faim. TRES FAIM. Je m’imaginais en train de mordre dans une pêche, bien juteuse et sucrée quand je sentis quelque chose me tomber sur la tête. Une pêche. Une pêche ?!? Ayant trop faim pour me méfier d’un quelconque piège et devenir paranoïaque, je pris le fruit et le mordis à pleines dents. Il était délicieux ! Juteux, sucré… un vrai régal ! J’eu ensuite envie de dormir. Comme par magie, un matelas apparut juste sous mes yeux. Je m’y risquai. Il était doux et moelleux, tellement confortable ! Mais une fois allongée, je n’eu plus sommeil : ainsi, cette pièce faisait tout ce que je désirais ? TOUT ? Je m’imaginais riche, aimée de tous. Je m’imaginais à la tête d’un empire, dans des habits majestueux et chers. Je m’imaginais avoir tout ce que je désirais… grâce à cette salle ? Il fallait que je la garde pour MOI. Ce sera MA salle magique. Je ne le dirais à PERSONNE. Elle… sera…
-A MOI ! JE SERAIS RICHE ! BELLE ! DESIREE ! AHAHA ! A MOI !
-Idiote…Ne vois tu pas…ce que tu… fais…Ce que tu… deviens…dit une voix
-Qui est là ?
-Ressaisis-toi…
-Mais qui est là, bon sang !
-Ressaisis…toi…cette salle…te rend…folle…
-Non ! Cette salle est magique ! Elle exauce tous mes vœux ! Je ne la quitterais JAMAIS !avais je rugit
-Alors…prépare toi…
-Ah ouais ? Et à quoi ?
-A…mourir
Je me souvient avoir hurlé à la voix :
-NON ! NON ! C’est pas vrai ! Tu MENS !
-La salle…va te montrer…son vrai visage…reprit la voix
Soudain, la pièce s’obscurcit. Des paroles résonnèrent dans ma tête et
-Sauve…moi…Sauve…nous…
J’essayais de courir. Mais soudain, je trébuchai. Sur un crâne humain. Un hurlement sortit de ma gorge pour se répercuter sur les murs, couverts de sang.
-Je veux…je veux, avais je haleté, je veux partir d’ici !!!
-Ahahah !
La voix était devenue glaciale, terifiante
-Tu veux partir ? C’est dommage, car tu ne partiras JAMAIS !
-Je vous en… supplie !
Je sanglotais. J’étais terrifiée. J’étais désemparée. J’étais prise au piège.
-Ce n’est pas ce que tu voulais ?gronda la voix. Et elle reprit, en m’imitant : Je veux rester ici ! C’est ma salle !
-Tais-toi !!!
-…Elle exauce tous mes désirs !
-La… La ferme !!!
La voix stoppa net.
-Comment as-tu osé ?
-Je veux partir ! Maintenant ! Laisse moi m’en aller !
-…Soit.
Je m’étonnai du changement soudain de la voix.
-Mais avant, tu dois résoudre mon énigme ! Tu croyais que j’allais te laisser partir comme ça ?
-Bon, c’est quoi l’énigme alors ?
-Ahah ! Tu est impatiente ! Alors :
Nous sommes sœurs, aussi fragiles que les ailes d’un papillon, mais à nous deux, nous pouvons faire disparaître le monde. Qui sommes nous ? Tu veux que je répète ?
-Non, c’est bon.
Nous sommes sœurs… Je fermai les yeux, aussi fragiles que les ailes d’un papillon… pour me concentrer. Mais à nous deux, Pour ne pas voir l’Enfer à mes pieds, Nous pouvons faire disparaître… pour ne pas voir les crânes, le sang, et le paysage désolant. le monde…
-Je sais !!!
-Ah ?
-Ce sont les paupières ! Fragiles comme les ailes d’un papillon mais quand on les ferme, elles cachent le monde !
-Bon… je m’avoue vaincu, déclara la voix
Et une porte apparut.
-Pars…Et ne reviens…plus jamais…
-Adieu la voix !je m’étais exclamé.
Et je pris la poignée dans ma main…

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