Dorémie ♫ as Dorémie
Je poussai la porte pour pénétrer dans la pièce suivante. A peine fus-je entrée que je fus saisie par le froid et le blizzard. Je marchais dans la neige lorsque je vis une montagne, très haute devant moi, je fis quelques pas pour tenter d’apercevoir les murs ou le plafond de ce lieu, mais, il n’y avait rien. La montagne s’imposait entièrement dans la pièce, et il n’y avait pas d’autre moyen de sortir d’ici que d’escalader cette montagne. Il y eu un coup de vent glacé qui me fit frissonner, comme pour me rappeler de me dépêcher si je ne voulais pas finir congelée. J’agrippais la paroi de pierre de mes mains rosies par le froid. L’ascension était longue et compliquée. Heureusement que je m’étais beaucoup entraînée avant de m’aventurer dans ce château ! Au bout d’une heure, il me semblait, j’atterris sur un plateau ou je pus un peu me reposer. Le vent soufflait plus fort en altitude, je me fabriquais une paire de gant de fortune avec ma veste que j’avais déchiré dans la pièce précédente. Puis, soudain, j’aperçus une bâtisse couverte de neige. Enfin ! Je pourrai me reposer et même me réchauffer ! Je m’avançais jusqu’à elle et toquai à la porte pour demander l’hospitalité. Et là, surprise, un moine Tibétain m’ouvrit ! Je devais sûrement être dans la chaîne de l’Himalaya, au Tibet. Quelle pièce étrange! En tout cas, elle devait être vraiment grande pour contenir une montagne ! Il m’invita à l’intérieur et m’offrit une boisson chaude aux herbes étranges. Ah ! Quel délice ! Je m’assis dans un fauteuil moelleux et il m’offrit une veste chaude, un bonnet, et des gants, et soigna les coupures que je m’étais faite. Le moine avait agis silencieusement, avec habilité, comme si il savait parfaitement ce que j’étais venue faire ici et ce que je souhaitais. Je ne savais comment le remercier, je ne parlais par leur langue et il ne semblait rien attendre en retour, comme si c’était son devoir de m’aider, et qu’il avait attendu ce moment toute sa vie. Il me proposa avec des gestes de dormir ici. J’acceptai, et il me guida dans une petite chambre simple, avec juste l’essentiel pour passer une nuit. Je le remercia d’un regard, et me glissa sous la couette. Je m’endormis aussitôt, et rêva de neige et de clémentines, sûrement dues à la couleur orange des toges des moines.
Le lendemain, je me réveilla dans un petit chalet meublé d’un lit et d’une table. Où était-donc la grande maison avec les moines ? J’avais dû rêvé. Et pourtant, je portais toujours les habits qu’ils m’avaient prêtés. Et sur la table, était posé une tasse fumante de la boisson que j’avais bue hier, un petit pain aux noix et une pioche accompagnée d’une corde, pour descendre de l’autre côté de la montagne, et sortir de la pièce. Je me levai et me prépara toujours songeuse aux événements de hier, puis sortit de la maisonnette, et commença ma longue descente. Je pense que cette énigme restera incomplète, ce sont les mystères de ce château. J’arrivai enfin en bas de la montagne, et tâtonna le mur en face de moi pour trouver la porte. Je l’ouvrit, et sortit de cette pièce glaciale.
(C’est la première pièce que j’écris).
(Donc je ne sais pas trop si elle respecte vraiment les critères demandés).
(Mon héroïne est une personne que je met directement dans le château comme si ça faisait longtemps qu’elle était là (peut-être que j’écrirai son arrivée)).