Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE SUR DEMANDE
LA PIÈCE SUR DEMANDE

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LA PIÈCE SUR DEMANDE

Louvelo as Louvelo

(Oui comme dans Harry Potter non non JE ne plagie pas accusez le château à la place c’est de sa faute)

Alden :
« Roooh, punaise ! » furent les premiers mots que j’entendis.
S’en suivirent une série de mots grossiers qu’il vaut mieux ne pas répéter. J’ouvris les yeux. J’étais allongé dans une pièce éclairée d’une douce lumière orange, ce qui changeait un peu de la pénombre habituelle. Je me redressai. Mon bras me lançait, mais, chose surprenante, la blessure s’était presque entièrement refermée et la douleur avait été considérablement réduite.
Louvelo était assise en face de moi, et observait son bras, les sourcils froncés. Sur sa peau claire se dessinait une large tache noire d’encre. Louvelo proféra un autre juron.
« C’est quoi ? » demandai-je avec curiosité.
« C’est l’espèce de chose bizarre que j’ai touchée. Maintenant il y a cette sorte de brulure et ça fait vraiment mal, fit Louvelo en grimaçant. En plus, je crois qu’elle a grandi depuis la dernière fois que j’ai regardée.
-Peut-être que c’est juste ton imagination, proposai-je au hasard.
-Peut-être.
-…. On est où, en fait ?
-Je ne sais pas… Après que ma dague soit rentrée en contact avec le monstre bizarre, le sable noir est devenu doré, et s’est éparpillé sur le sol. Ma dague brillait tellement fort que j’ai cru qu’elle brulait. Puis il y a eu une explosion de lumière et quand je me suis réveillée, j’étais là. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que ma dague nous a transporté ici pour nous mettre en sécurité. Sauf que… J’ai l’impression que cette pièce à un secret. Comme si on ratait quelque chose. » fit-Louvelo en plissant le nez.
Je regardai autour de moi. La pièce rayonnait d’une lumière chaleureuse qui semblait provenir des murs eux-mêmes. Le sol était immaculé.
« En tout cas, j’aimerais bien un lit, » ajouta Louvelo en soupirant. « Je suis fatiguée… »
Ce qui se produit ensuite eu le don de nous émerveiller. C’était… magique. Un lit apparu soudain, dans un coin de la pièce, un lit au matelas épais et aux couvertures soyeuses et rembourrées. Je regardai le lit, bouche bée.
« Euh… » Commençai-je d’une voix hésitante. « J’aimerais bien un lit, moi aussi. » Puis j’ajoutai, au cas où ça marcherait : « un gros lit, super confortable. »
Et comme pour Louvelo, un lit apparut dans la pièce. Un énorme lit, au matelas tellement épais qu’il semblait écraser le lit de son pois. Des oreillers rembourrés étaient déposés sur une couverture immaculée.
« Waouh.. » murmura Louvelo.
Nous nous prîmes vite au jeu. Et en quelques minutes, la pièce était remplie de meubles en tout genre, et d’une salle de bain (lorsque Louvelo avait demandé une salle de bain, le mur s’était poussé pour former une pièce supplémentaire, dans laquelle un lavabo et une toilette avaient apparus, avec une baignoire de la taille d’une petite piscine, des savons parfumés aux herbes et un rideau pour offrir un peu d’intimité), sans oublier de nombreuses étagères chargées de livres. La pièce, cependant, avait refusé de nous offrir des armes ou des armures, et nous avions découvert qu’aucun objet ne pouvait quitter la pièce.
Je me laissai tomber sur mon lit avec un soupir de soulagement.
« C’est trop génial, » murmurai-je avec un sourire béat.
Louvelo était partie prendre un bain, et j’entendais l’eau chaude couler et le parfum des savons.
Je me glissai sous les couvertures fraiches et épaisses et je fermai les yeux.
Je me réveillai après un sommeil calme et sans rêves. Louvelo était allongée dans son lit, à côté de moi. Son visage était calme, reposé. Je ne l’avais jamais vue comme ça, sans un froncement de sourcils, sans un regard meurtrier dans es yeux. Elle semblait une tout autre personne. Son bras était posé sur la couette.
La tache noire avait grandi, elle remontait maintenant en longues spirales vers son épaule. On aurait dit du sable noir, comme celui de la créature, qui s’enroulait autour de son bras comme un serpent.
J’hésitai à la réveiller. Mais il fallait qu’elle dorme. Je me levai et allais me laver.

Nous restâmes dans cette pièce un nombre incalculables de jours. Nous n’avions aucune indication du temps.
Mais nous finîmes par repartir, propres, reposés, et le ventre rempli.
Ce qui était plutôt pas mal, vu ce que nous réservaient les autres pièces.

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