Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE QUI N’EXISTAIT PAS ET QUI FAIT DISPARAITRE
LA PIÈCE QUI N’EXISTAIT PAS ET QUI FAIT DISPARAITRE

Warning: Trying to access array offset on null in /var/www/223829/site/wordpress/wp-content/themes/bravada/includes/loop.php on line 341

LA PIÈCE QUI N’EXISTAIT PAS ET QUI FAIT DISPARAITRE

Dreameuse as Dreameuse parce que la vie est un rêve

J’ouvris la porte pour atterrir dans… Le néant. Il ne faisait ni chaud, ni froid mais je me surpris à frissonner. Ce lieu avait quelque chose d’angoissant. Peut-être était-ce ce silence qui me déchirait les tympans, ou alors cette tension si épaisse qu’on pouvait la trancher avec un couteau ?
Dans tous les cas, j’avait peur.
Soudain, une fenêtre apparut devant moi. Je regardai à travers et me reculai vivement. Un cadavre. Un cadavre ! La seule aide que je recevait était la vision d’un cadavre ? Merci, merci beaucoup ! Tout à coup, je remarquai quelque chose dans la main du cadavre. Un papier. C’était ça, l’aide ? Comment allais-je faire pour prendre ce papier ? Je décidai alors de briser la vitre. Une fois de l’autre côté de la fenêtre, je m’accroupis près du cadavre. Une odeur pestilentielle parvint jusqu’à moi et j’eu un haut le cœur. Le cadavre me regardait avec ses yeux injectés de sang tandis que je m’acharnais à arracher le papier de sa main. Soudain, dans un nuage de fumée, le cadavre disparut. Heureusement, j’avais réussi à récupérer le papier où il était noté :
VERSCHWINDEN
Super, de l’allemand. Il ne manquait plus que ça ! Rassemblant toutes mes connaissances sur cette langue, je réussi à décrypter le mot. DISPARAITRE
Le papier que je tenais dans ma main explosa d’un coup, me brûlant l’intérieur de la main et m’arracha un cri de douleur. Ma brûlure s’apaisa peu à peu mais la salle se mit à tournoyer. Je ne pouvais plus distinguer la droite de la gauche et le haut du bas.
Lorsque la pièce s’arrêta de tourner, j’étais encore sonnée. Et le papier avait disparu.
Je repris mon souffle difficilement. Je m’assis et mit la tête entre mes genoux. Genoux qui avaient disparu. Un cri effrayé s’échappa de ma gorge. Mes jambes tremblaient, devenaient ternes, puis perdaient leurs couleurs pour devenir transparents. Ma souffrance allait en crescendo au fur et à mesure que mon cops disparaissait. Disparaître. Vershwinden. Je me tordait au sol, gémissant et hurlant.
-Stop ! Stooop ! A l’aide !
Mais personne ne venait à mon secours.
-Aaah ! Noon !
Mais ma voix faiblissait. La sueur me mouillait le front, les larmes me trempaient les joues. Soudain, je repensai à quelque chose. Les diamants ! Avec peine, j’en sortit un. C’était un magnifique diamant qui étincelait malgré l’obscurité. Que devais-je en faire ? Je le levai au dessus de ma tête et hurla aussi fort que je le pouvais :
-Je ne veux pas disparaître ! Je veux vivre ! Aidez moi !
Le diamant éclata en morceaux. Tout ça pour rien ! Je me remis à pleurer de plus belle. Mais les morceaux de diamant se désintégrèrent et se transformèrent en fumée, me brouillant la vue. Lorsque la fumée se dissipa, je vis où j’étais…

Partager...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *