Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE POST-ITÉE
LA PIÈCE POST-ITÉE

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LA PIÈCE POST-ITÉE

La dévoreuse de livres as la Dévoreuse de livres

J’entrai alors dans une pièce gigantesque et recouverte d’une tapisserie jaune hideuse qui avait l’air de se craqueler de partout. Même le sol était recouvert de ce…truc qui bruissait à chaque pas.
Il n’y avait aucun autre meuble, et aucune autre porte.Voyant que j’étais dans un cul-de-sac, je m’apprêtais à retourner en arrière quand je me rendis compte avec effroi que la porte, elle aussi recouverte de cette étrange tapisserie, s’était refermée!
J’eus beau tâter le mur à la recherche d’une fissure indiquant la porte, je ne trouvais rien et tournait comme un fauve en cage (ce qui est assez ridicule, car, vu la grandeur de la pièce, un fauve s’y sentirait parfaitement à l’aise).
J’eus cependant la curiosité(je ne me remercierais jamais assez pour ce geste :)) de regarder de plus près la tapisserie jaune canard qui recouvrait les murs. Je remarquais que c’était des post-its!Des milliers de post-its collés du sol au plafond!Il y en avait des petits, des grands, des rond, des carrés, des triangles et tous d’un jaune criard qui faisait mal aux yeux.Sur certains étaient écrits des choses, sur d’autres non.
Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre que ces post-its étaient en fait un code:je remarquai une abondance de collages concentriques sur une des faces du mur : il s’agissait d’une cible!Fiévreuse et soulagée par la possibilité d’un probable échappatoire à cette pièce qui restera longtemps dans ma mémoire comme la plus moche, je m’avançais vers le centre.Un post-it triangulaire y était accroché , la pointe tournée vers le bas.Dessus était marqué: »Touche-moi ». Inquiète, j’avançais un doigt tremblant ver le petit triangle jaune en me disant que ce château commençait à me faire regretter d’être venue. Mais après tout, je n’avais rien à perdre: c’était risquer qu’une bombe m’explose à la figure (ou pire!) ou finir morte de faim. A choisir, je n’ai pas longtemps hésité.A l’instant où ma main rencontra le papier, le sol s’ouvrit brusquement sous mes pieds. Je tombai en hurlant de terreur (pas très glorieux pour un aventurier).

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