Leïla#♥ as Leïla#♥
Je ne comprend plus grand chose à la situation. J’ai de vagues souvenirs, on rentre dans une pièce, et juste avant nous parlions avec gabi de lune en bocal. Et là nous étions dans un couloir sombre. Je cherche gabi dans l’obscurité, j’eus du mal à pouvoir l’apercevoir.
-C’était très étrange, intervint gabi
-Comme si nous venions d’oublier ce que nous faisions dans cette pièce, continuais-je
Tant pis. Il ne nous est rien arrivé mais nous ne nous souvenons quand même de rien.
-Quand même, on se souvient qu’on se souvient de rien ! m’exclamais-je gaiment
Gabi ne le prend pas ainsi, et je vois dans l’obscurité qu’elle me fait un sourire forcé.
Je lui proposai de continuer vers une nouvelle pièce.
-Comment pouvons-nous voir une nouvelle porte dans ce noir ? questionna gabi
-En mettant des coups de pieds sur les murs, et nous trouverons bien une porte ! dis-je en essayant de paraitre sûre de ce que je disais
L’effet était au rendez-vous, un faisceau de lumière plonge dans l’obscurité du couloir.
Nous rentrons dans une pièce, sentant bon le parfum. Trop même.
-Il fait encore plus chaud ici ! râla gabi
En face de nous, je voyais un immense flacon de parfum « Dior ».
-C’est géant ce parfum Dior ! Y en a pour des fortunes ! déclarais-je
J’entendis des bruits de talons avancer vers nous. Mais qui pouvait être.. ici ?
Je vis alors une femme d’un certain âge, à l’air grave, se diriger droit vers nous. Elle était vêtue d’un élégant tailleur, de talons aiguilles donc, sans oublier la chose qui faisait la différence : Un magnifique collier de perles, qui devait coûter lui aussi des fortunes.
Gabi était épatée par cette class qui régnait sur cette dame; Mais son visage à l’air sévère nous effrayait tout de même.
-ça doit être de la famille du père fouettard, murmurais-je à gabi en rigolant
Gabi sourit. La vieille dame avançait encore vers nous, s’arrêtant devant mes chaussures. Elle aussi sentait le parfum.
-Bien le bonjour, papiers d’identités s’il vous plait ? Passeport ? nous demanda t-elle avec une voix criarde
-Excusez-nous, nous n’avons pas nos papiers en ce moment même et..
Gabi ne put finir sa phrase, pour que la dame la coupa :
-Quel outrage ! Sortez donc d’ici avant que j’appelle les chiens ! hurla t-elle en postillonnant sur nous.
Sur son tailleur, je remarquais une étiquette avec dessus « Chantal, à votre service ».
À votre service ? Elle n’avait pas l’air à notre service cette chantal.
-Qui êtes-vous, et où sommes nous ? demandais-je à chantal
Elle me regarda comme si elle voulait me jeter dehors, et finit par déclarer :
-Chantal, service consommateurs chez dior paris marque déposé instauré en 1989 depuis la date ou cela fut crée, et donc ici c’est pas chez vous soyons clair !
Elle dit cette phrase sans s’arrêter, difficile à tout comprendre..
-Qu’est-ce cet immense parfum ? interrogea gabi
-Là où nous rechargeons les bouteilles de parfum Dior dans le monde, dit-elle cette fois d’un ton plus aimable
-Bon eh bien madame, nous vous remercions grandement, sur ce : au revoir !
Nous lui tournâmes les talons, pour rejoindre la sortie. On sentait bon le parfum Dior, ça c’était sûr !