Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE OÙ L’ON SE RÉVÈLE À SOI-MÊME… ET AUX AUTRES
LA PIÈCE OÙ L’ON SE RÉVÈLE À SOI-MÊME… ET AUX AUTRES

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LA PIÈCE OÙ L’ON SE RÉVÈLE À SOI-MÊME… ET AUX AUTRES

lerêveurtoujours?oui,toujours!optimiste as lerêveurtoujours?oui,toujours!optimiste

L’impression était curieuse ; dès que nous étions arrivés devant l’immense et imposant château, j’avais su où je devais aller…cinquième étage, aile gauche. Et maintenant nous étions là, tous les deux, devant la porte étrange de cette pièce non moins étrange. Il m’avait suivi sans discuter, comme depuis toujours. Il lui arrivait parfois de vouloir se rebeller, mais c’était encore rare.
Nous pénétrâmes dans la pièce. Je compris immédiatement où nous étions…mais lui, savait-il? Je crois que oui, car il était d’une intelligence peu commune.
La pièce avait une forme octogonale, et chacun de ses huit murs était entièrement recouvert de miroirs. Ceux-ci avaient toutes les tailles, toutes les formes, toutes les couleurs possibles. C’était comme une multitude de tableaux, avec tous des cadres différents, et lorsque la pièce était vide, chacun se contentait de renvoyer l’image des autres.
J’avançais d’un pas, mais le garçon ne me suivit pas. Je lus cependant l’étonnement dans son regard : aucun des miroirs devant lesquels je me trouvais ne renvoyait mon reflet.
Je savais que seul un de ces miroirs était capable de refléter mon image, et que j’étais la seule à pouvoir dire lequel. Mais il était trop tôt.
Bientôt nous reviendrions dans cette pièce, et alors, seulement alors, il faudrait que je me place devant le miroir. Alors tout le monde saurait.
Le répit serait-il long ou court? Aucun de nous ne le savait.
Je sentis la main du garçon se glisser dans la mienne et me tirer vers la porte.
Une fois dehors, mon coeur recommença à battre normalement. Je partis vers la gauche et lorsque je cherchai le garçon du regard pour lui faire signe de me rejoindre, il avait disparu. Alors, c’est ainsi que cela commençait. Je me dirigeai vers la porte voisine, sachant que lui et moi nous retrouverions bientôt dans cette pièce, pour trouver chacun notre miroir…

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