Miss Lovegood as Miss Lovegood
Certaines pièces sont palpitantes, emplies de combats, d’aventures, de multiples découvertes ou de trésors. Certaines pièces sont peuplées de créatures étranges, à la fois fantastiques, mystérieuses et dangereuses. Certaines sont des tournants de l’histoire du Château, certaines écrivent sa légende, certaines sont grandioses, spectaculaires, extraordinaires, et laissent leurs lecteurs pantois, ébahis, stupéfaits, impressionnés. Certaines sont éblouissantes, parsemées de magie, dignes des plus grands contes de fées. Certaines sont très douces, poétiques, si calmes, si belles et si moelleuses, que l’on se surprend à vouloir les serrer dans nos bras pour qu’elles effacent notre douleur et notre peine. Certaines nous font rêver, trembler, nous effraient ou nous attirent. Certaines sont si étendues que les aventuriers ne parviennent même pas à les explorer jusqu’au bout, et, ainsi, elles gardent une part de mystère. Certaines sont piégées, paraissent belles et attentives mais ne sont que des vipères destinées à dresser des obstacles dans notre quête. Certaines sont étourdissantes, si bien qu’on ne sait plus où aller, elles nous emmêlent les pinceaux, nous embrouillent l’esprit. Certaines ne sont que des fragments d’un passé lointain, nous déroutent, rouvrent d’anciennes plaies, nous évoquent notre passé. Certaines sont parfaites, correspondent exactement à nos attentes, nous permettent de nous reposer, de souffler quelque instant avant de reprendre notre quête.
Mais je dois avouer que celle-ci ne correspondait à aucune catégorie. Elle était pratiquement vide, seule une table en bois la meublait. Sur cette dernière était posé un bol qui contenait une céréale. Après l’avoir méticuleusement observée pour m’assurer qu’elle n’était ni empoisonnée, ni piégée, je la mangeai.