Leïla#♥ as Leïla#♥
Gabi avait l’air rêveuse, je supposais que c’était par rapport à ce beau Mathieu aux yeux verts…
C’est vrai que l’on se perdait dans ses beaux yeux verts pomme, mais qui dit, si ça se trouve c’était un spectre derrière lui cet ange Mathieu, et derrière tous ces élèves ! Non. Il ne faut pas que je dise ça. Surtout à gabi !
Elle était devant la porte, peinte d’aquarelle. L’aquarelle n’était pas sèche. Gabi y avait mis sa main dessus, elle se retrouvait pleine de peinture.
-Malin ! fis-je d’un ton moqueur
Pas très malin de ma part d’avoir dit cela finalement. Elle me jeta un regard froid et finit par ouvrir la porte et la claqua derrière nous dans un grand bruit.
Gabi s’écria :
-Où est la lumière ? Il n’y a pas de lumière !
-Il n’y a pas l’électricité dans le château tu ne savais pas ? rigolais-je
-Ta blague n’était pas marrante. La pièce est sombre nous ne pouvons pas entrer, déclara gabi calmement
En effet la pièce était sombre. Un faisceau lumineux comme de la poussière d’or traversait la pièce.
Gabi hésitait à aller plus loin dans la pièce. Nous finîmes par nous aventurer dans la pénombre..
-Non ! fit-elle, on ne peut pas y aller !
Gabi avait-elle peur du noir ?
Je sortis finalement des entrailles de mon sac, une lampe de poche qui éclairait suffisamment pour pouvoir se déplacer dans l’obscur.
-Oh regarde ! s’étonna gabi, en désignant un immense livre usagé et vieux
-Et si on l’ouvrait ? fis-je en souriant
Avec de la force et de la volonté, nous finissions par ouvrir le livre, et nous pûmes tourner avec plaisir les pages. ça sentait bons les feuilles et le vieux papier.
Gai commença alors à grimper sur le livre. Je fis de même, et nous voilà sur des immenses lettres. Un livre pour géants ? Cette idée me fit sourire.
-Jette un coup d’œil aux illustrations, elles sont magnifiques ! Il n’y a pas mieux, c’est de l’art, du talent, wa ! hurla gabi le sourire aux lèvres, et les yeux pleins d’étoiles
J’opinais en voyant des dessins fabuleux. Ils nous transportaient avec eux. On avait envie d’y entrer.
Pendant que j’admirais une autre œuvre d’illustration, gabi avait encore disparue !
Avec effroi, je la vis.. Dans un dessin. L’illustration représentait des étranges créatures, avec un château au loin. Mais que faisait gabi là-dedans ? Je m’approchai, quand tout à coup je fus emportée dans l’image. J’étais désormais avec les étranges créatures, et je voyais le beau château.
-Gabi ! hurlais-je, que faisons-nous là ?
Elle se tourna de son occupation (elle regardait des fleurs très étranges !), et me déclara :
-Nous avons été emportées dans l’illustration. Un jour j’ai lu un conte magnifique : Dans un endroit du monde merveilleux, se trouve un immense et vieux livre. Dans ce livre, les images nous transportent dedans. Je crois que.. C’est ici. Sauf que l’endroit merveilleux n’était pas si merveilleux..
-Nous étions dans l’obscurité, nous ne pouvons pas vraiment en juger, dis-je. En attendant, il faut sortir de là. Et comment, je t’écoute ? Dans ton conte ils disent j’espère comment se dépêtrer de là ?
Gabi ne savait plus quoi dire. Enfin, elle me dit :
-Il faut attendre la nuit, pour sortir de là. En attendant, nous avons cas monter au château, il y a des princes et princesses !
Des histoires bidons, c’est pas ça que je voulais ! Si elle aime ces histoires à l’eau de rose tant mieux, mais là.. Non. Je lui expliquais ce la :
-Tu sais j’ai pas forcément envie de monter au château. Je n’ai jamais aimé les histoires de princes et reines et compagnie ! Nous attendons là dans les environs, et on attend la nuit !
Gabi n’était pas de mon avis. Puis d’où savait-elle ces histoires de contes bizarres ?
Ce château était vraiment une drôle d’aventure. Puis ce serait pas malin d’entrer dans un château d’un château. Eh oui, gabi n’y avait pas pensé ! Si on trouvait dans ce château des princesses et princes, un autre livre, qu’on entre encore dans une illustration avec un château, on serait dans le château d’un château d’un château !
Autant ne pas annoncer cela à gabi qui rêvassait sûrement à Mathieu.
Finalement, j’avais trouvé une sortie en haut d’un arbre, et en vitesse je prévins gabi et nous montions à l’arbre. Et nous étions de retour sur le gros livre.
-Heureusement que tu as trouvé une autre sortie, normalement il ne devrait pas y en avoir.. fit gabi
-Nous n’allons pas nous en plaindre, ricanais-je
Puis nous nous dirigeâmes vers la sortie, laissées par cette pièce pourtant magique !