un gars… as un gars…
Carnet de Quelqu’un.
Avec cet escalier dégoutant, je m’attendais au pire. Quoique je l’avais choisi pour une raison : plus un endroit ne vous donne pas envie, plus il est possible que ce soit la bonne direction. Je calculais donc lentement les étages tout en croisant des personnes que je ne connaissais pas. Je m’arrêtais ainsi devant une porte-Est, au 3ème étage, et je l’ouvrit. C’était comme si j’avais pénétré dans un decors de théatre. De théatre moyenageux. En effet, la pièce était remplie de sstatue diverses, de tableaux divers, de fauteuils divers et de pleins d’autres choses diverses.
Et pendant que je regardais tout cela, une seule chose me fit revenir à la réalité. Sur une commode de type XIVème siècle étaient déposées deux petites pièces d’or, qui me rappelèrent que je m’étais fais, quelques minutes plutôt, un nouvel ami, en sauvant celui-ci dans une pièce pleine d’or et d’argent. Je ne lui avait pas dit, mais une de ces pièces (d’or) avait été fourrée dans mon sac à dos, pour ne pas oublier. Nostalgique, je quittai cette pièce (pas la pièce d’or, la pièce du moyen-âge) par la porte opposée, vers l’est toujours, pour voir si je ne me ferais pas d’autres amis.