Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DU FUTUR DANGEREUX… OU HEUREUX
LA PIÈCE DU FUTUR DANGEREUX… OU HEUREUX

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LA PIÈCE DU FUTUR DANGEREUX… OU HEUREUX

Jeni25 as Jeni25 ♥

Il emmène à travers un couloir en pierre sans fenêtres. et soudain nous débouchons dans une vaste salle style église gothique, il y a une vielle porte en bois (décidément).

– Si tu vas par-là tu déboucheras sur un jardin, enfin je crois, tu peux partir je ne te retiens pas mais songe que tu pourrait rester avec moi. Regarde.

Il pointe du doigt une alvéole sur ma gauche. Il y a une table en bois et deux garçons (des jumeaux je présume) courent autour en riant. Un femme aux cheveux de jais les observe d’un air protecteur. Elle discute avec un homme aux yeux bleus. Soudain elle se penche et dépose un baiser sur les lèvres de l’homme. Ils sont heureux, infiniment heureux.
Alors je reconnais la femme, c’est moi. Oui ces cheveux, ce visage, c’est moi. Et je crois avoir deviné qui est l’homme. C’est le garçon.
Je suis tentée, tout cela à l’air si parfait, si bien, si… si… si irréel. Moi adulte ris maintenant aux éclats. Un des garçons se précipite dans les bras de son père, tandis que l’autre se met à sucer son pouce.

– Alors Anaëlle ? me demande doucement le garçon qui a passé un bras autour de mes épaules, comme la dernière fois, devant le piano.

Non je ne peux pas, ce n’est pas réel, c’est une illusion. Je secoue la tête.

– Non, je… je ne peux pas.
– Bien.

Il n’a pas l’air déçu, et au fond de moi je ne sais pas pourquoi ça me fait mal.

– Adieu alors, dis-je.
– Au revoir plutôt. Et au fait je ne t’ai pas dit mon nom, c’est Luke.

Luke, ça lui vas si bien. Je ne le connais pas, je ne sais rien de lui, je ne sais pas pourquoi il m’a endormie, ni comment il connais mon nom. Rien je ne connais rien de lui. A part une chose, Luke. Alors inconsciemment je me penche et dépose un baiser sur sa joue. Puis je me retourne pour ne pas le voir et pars dignement. Je pousse la porte et respire l’air des fleurs.

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