Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE D’OÙ L’ON NE PEUT PAS SORTIR
LA PIÈCE D’OÙ L’ON NE PEUT PAS SORTIR

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LA PIÈCE D’OÙ L’ON NE PEUT PAS SORTIR

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J’entrouvre une porte, elle grince… J’avance de deux pas. De l’effroi se dessine sur mon visage. La pièce où je viens de poser les pieds est remplie de sang. Oui, de sang. Un sang qui m’arrive jusqu’aux chevilles. Un sang frais, nouveau. Un sang rouge clair. Un sang qui appartient forcément à quelqu’un. Une personne ou plusieurs personnes. Horrifiée, je me retourne, m’apprêtant à sortir et me rend compte que la porte à disparue et que je suis coincée dans cette pièce sanguinolente. Je commence à paniquer. Soudain, je me rend compte que le sang monte. Plus il augmente plus je panique. Le sang monte, monte… Quand il m’arrive au menton, je prends une grande respiration et le sang me recouvre. Mes poumons vont exploser quand je sens une porte sous mon pied. Je nage vers la poignée et ouvre le battant. Je me précipite à l’intérieur et aspire une grande bouffée d’air frais. Mais je n’ai pas le temps de me rassurer. Sur le sol de cet endroit, est écrit avec le même sang de tout à l’heure « Vous êtes entrez ici, vous n’en sortirez jamais… ». Je regarde autour de moi, aucune ouverture. Des murs blancs, lisses. Je regarde le plafond, espérant trouver l’ouverture par laquelle je suis arrivée, mais rien. Désespérée je tape contre la façade. Mais je m’arrête aussi vite que j’ai commencée. La paroi est brûlante. Si chaude qu’une bouteille en plastique pourrait fondre en deux secondes. L’air aussi se réchauffe. La pièce se recroqueville sur elle même. On croirait elle est en train de cuire dans une casserole. Mais c’est bien ça, elle fond ! Et moi, je vais finir cuite ou écrabouiller. Je réfléchis. J’ai observée les murs et le plafond mais pas le sol ! Comment se fait-il que je ne soit pas en train de sauter sur place ? Je palpe en vitesse le plancher. Ça ne donne rien. Je repasse plus calmement ma main. Je commence à ne plus avoir d’air. Et il n’y pratiquement plus rien sous mes pieds. Tout à coup, je sens un petit courant d’air sous mon index. Je sens mon dos me brûler. Tout mon corps aussi. Je me dépêche d’essayer de soulever la trappe. L’ouverture est déjà carbonisée. J’arrache mon pull et m’en serre pour ouvrir le crochet. L’échappatoire s’élargit et je saute à l’intérieure me brûlant quelques doigt au passage. Je me retrouve dans un couloir inconnu…

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