Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DE L’ÉTAGE LE PLUS BAS OU LES CAVES DU CHÂTEAU
LA PIÈCE DE L’ÉTAGE LE PLUS BAS OU LES CAVES DU CHÂTEAU

LA PIÈCE DE L’ÉTAGE LE PLUS BAS OU LES CAVES DU CHÂTEAU

Je me retrouvais dans un endroit entièrement noir. Et la voix de mon frère résonna dans mon esprit. Je fus moins étonnée que la première fois, comme si mon esprit s’était accoutumé à la mort de mon frère et à sa présence invisible.
« Tu es dans les caves du château Najea…c’est un espace…surprenant. Et dangereux. Mais ne te retourne pas. Va, explore les, regarde et écoute. Tu ne peux pas faire demi-tour. Sois attentive, laisse parler ton cœur, tu verras. »
Je murmurai : « Mattieu…pourquoi n’es tu pas là, avec moi…pourquoi… »
Il me répondit : « Je serai toujours là. Toujours, tu m’entends ? »
« Alors…parle moi. Dis moi ce que je dois faire, dis moi où suis je, dis moi Mattieu… »
Pas de réponse.
« Mattieu ? »
Rien. N’ayant pas d’autres options que d’avancer, je commençai ma marche, à tâtons.
S’il y a quelque chose que je peux assurer c’est qu’il est tout sauf facile de marcher dans le noir, sans savoir ni ce qui nous attend, ni où l’on va. C’est même CARREMENT STRESSANT ! Imaginez le contexte… Vous êtes dans un mystérieux château où votre frère et mort. Cela fait bientôt plusieurs jours que vous n’avez vu aucun être vivant ayant une forme plus ou moins humaine. Vous êtes épuisés. Vous venez de découvrir que votre main est un être indépendant qui agit comme bon lui semble. Autour de vous, tout est noir. Et PAR DESSUS LE MARCHE, vous venez de trébucher sur un foutu caillou gluant !
Un caillou…gluant ? Un caillou…gluant ?
Argh !
Je me relevai comme montée sur un ressort.
Chut. Garder son calme. Ne pas s’énerver. Il existe forcément une explication RATIONNELLE. Mais tu réfléchiras plus tard. Pour l’instant, COURS !
Suivant les recommandations de mon cerveau, je piquai un sprint.
Avant de m’écrouler, essoufflée. Une faible lueur émanait de ma main. Je tentai d’observer ce qui m’entourai mais le noir était trop oppressant pour que je parvienne à distinguer quelque chose. J’avais la sensation d’être plongée dans l’obscurité depuis une éternité.
Je m’assis, toujours un peu étourdie. Des souffles, murmures, parvinrent à mes oreilles.
« Il arrive… »
« Tu crois ? »
« Oui…je le sens…tout près… »
« C’est déjà son tour ? »
« Il faut croire…Elle est intéressante pour lui… »
Je senti un coup sur ma nuque. Je m’écroulai, inconsciente.

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