Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DE LA SOLITUDE DÉVORANTE
LA PIÈCE DE LA SOLITUDE DÉVORANTE

Warning: Trying to access array offset on null in /var/www/223829/site/wordpress/wp-content/themes/bravada/includes/loop.php on line 341

LA PIÈCE DE LA SOLITUDE DÉVORANTE

Safran as Safran

La pièce n’était qu’un trou. Béant, immense, terrifiant. Je me collai contre les murs pour ne pas tomber, mes pieds ripant sur la fine margelle de pierre. J’oscillais sans cesse entre vide et sol. Le trou était sans fond et je n’apercevais pas la porte, pas de sortie, rien d’autre que les murs, le trou et la pâle lueur des étoiles traversant la toiture de verre. Il faisait bon quand j’étais rentrée, pleine d’une confiance absolue et définitive. Quoi, une pièce dangereuse ? Mais non je le connais, ce château ! Il n’a plus de surprise pour moi ! Quelques minutes s’étaient écoulées et elles étaient passées comme des heures. D’un coup le trou m’avait attiré et je ne devais ma survie qu’à un mince rayon de lune et à un bête instinct de survie. Mon ventre avait cogné contre un pan de mur et me faisait souffrir. J’étais dans une impasse, une très mauvaise position. Mais quelque chose me redonnait confiance, malgré la douleur immense et le gouffre béant. Un murmure plus qu’une parole, une note plus qu’une chanson, et je ne savais pas encore dire si c’était un effet de la douleur ou une pensée réelle, une paire de claques, celles qui me ramèneraient enfin à la réalité…

Partager...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *