Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DE LA JUNGLE
LA PIÈCE DE LA JUNGLE

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LA PIÈCE DE LA JUNGLE

Louxit as Louxit

Je poussai la porte recouverte de velours rouge. Je découvrit un étroit escalier aux marches de marbres et à la rampe vernie. Je commençait à monter, n’ayant détecté aucun danger. J’examinais les tableaux accrochés aux murs. Tous représentaient des animaux de la jungle. Je m’accrochai à la rampe, pour continuer mon ascension. Cet escalier paraissait sans fin. Je m’arrêtai, épuisée. Adossée à la rampe, j’observai un majestueux tigre. Les couleurs étaient resplendissantes, le fauve paraissait si réel… Je m’écroulai soudain. J’avais glissé à cause de la rampe, qui était lisse. Trop lisse. Quelque chose n’était pas normal. Il y avait eu un changement depuis que j’avais vu la rampe. J’examinai, sans trouver. J’effleurai le bois. En fait, il n’était pas si lisse. Des imperfection ressortait, de plus en plus. Des écailles. C’était des écailles. Je me retournais, intriguée par un bruit. Un sifflement emplit ma tête. Je regardait fixement la rampe, terrorisée. Elle bougeait ! Et le bas de la rampe avait disparut. Une queue se trouvait à sa place.
Un serpent géant, avec des écailles argentées, se dirigeait à présent vers moi. J’essayai d’arriver en haut de l’escalier à temps, et de fermer la porte. J’y était presque, il ne me restait plus qu’une dizaine de marches à gravir quand un tigre s’interposa devant moi. Non. Pas un tigre. Le tigre. Celui du tableau. Ne savant plus où aller, je décidai de combattre. Je dégaina mon sabre, essaya d’atteindre le fauve. Un alligator sortit à son tour de son cadre. Et, Ainsi de suite, je fut vite débordée. Mes mouvements étaient maladroits. Tentant le tout pour le tout, je me mis à gravir les marches en tourbillonnant. Les animaux qui voulaient m’approcher étaient donc décapités. J’aperçus enfin la porte. Je tournai la poignée et bascula de l’autre côté.

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