Je m’appelle Îana, j’ai les cheveux châtains qui descendent jusqu’au bas du dos. Je me trouve nulle part. Enfin si, devant une porte. Comment je suis arrivé la ? Je n’en sais rien. Mes parents? Je ne sais pas. Je ne connais que mon prénom et je sais que je suis née à 12 ans devant cette porte -sans mère- à l’instant même . Je tend le bras, j’ouvre la porte. Je fais un pas. Puis deux. Puis trois…. J’arrive dans une salle remplie de miroirs avec au milieu une table et autour de la table des chaises et sur les chaises des dames de 20ans environ. Elles sont en train de manger. Elle mangent. Tout en parlant. C’est très mal poli de manger la bouche pleine! Je ne sais pas pourquoi mais je le sais, je sais que c’est malpoli. Je connais aussi le français et le nom de toute sortes d’objets sans qu’on me l’ai appris. Étonnant. Je m’approche d’un miroir, il prend aussitôt feu. Feu. Feu. Je crie!! Feu. Ce mot la résonnait dans ma tête, il me faisait peur, si peur! Je recule d’un pas, le feu s’éteint. Je ravance, il se rallume et une voix dit:
«Incendie de la ferme du père et de la mère Couredoux. 1530.Belgique….»Je reculais, le feu s’éteint . Je m’approche donc du deuxième miroir le bleu. Il s’anime, de l’eau fait retentir son bruit dans la pièce tout en restant dans le miroir. La même voix retentit:
«Noyade d’Auguste. Préhistoire….» Moi, Îana recula, que de lugubre nouvelle annonçait ces miroir! Un seul miroir m’attirait… J’étais comme… Reliée à lui d’une façon ou d’une autre. Celui annonça :
« Naissance du château…» L’image que j’aperçut me glaça le sang. Un frisson me parcouru le dos. Je recula. Le pire est que je n’aimais pas cette image mais j’étais irrésistiblement attiré à elle! Faisant un ultime effort, je détachait mes yeux de celui-ci et me dirigea vers les dames qui ne m’avait toujours pas vue. Je les saluais. Aucune réponse. Quelles filles mal élevé! Je voulu les gifler mais ma main traversa leur corps, j’ urlais, j’ouvrais précipitamment la porte, la referma. C’est alors que je vis la même image que sur le tableau qui m’attirait tellement. Je m’évanouis.
Autrice : Etoile qui flotte au vent, sous le pseudo « Etoile qui flotte au vent »