La Panthère Qui Ronronnait as l’ananas fan de chats
-Miaou.
Qu’est-ce que je faisais ici? Qui s’amusait à miauler de la sorte? Je ne me souvenais de rien…
-Miaou.
Encore?! Il allait entendre ma façon de penser, ce chat! Mais… Ce chat! Mais bien sûr! Tout à coup, ça me revint! Le grand voyage, le château, le couloir… tout! Et ce chat, qui essayait de me réveiller, je le connaissais bien! C’était le mien!
Un quart d’heure après, je reprenais péniblement mon souffle, avec ma chatte sur mes genoux, tandis que Eliane me demandait et redemandait : -Allez, raconte! qu’est-ce qui t’es arrivé?
– Tu sais bien, quand on a traversé le couloir, on a rencontré… ais-je commencé.
(Minouchka se mit à ronronner )
– Cet espèce de gros monstre à écailles violettes, je sais! m’a-t-elle répondu.
– Euh… ses écailles étaient vertes, dans mon souvenir.
– Bon, on s’en fiche, c’est la même chose!
– Alors, ce monstre m’a attaqué… ai-je continué
– ça, je l’ai entendu à ton cri. m’a (à nouveau) interrompu Eliane.
( ronron du moteur vivant qu’était mon chat)
– Bon, si tu la connait par coeur, pas la peine que je te la raconte, mon histoire! me suis-je énervé.
– Excuse-moi, Bastien. Continue.
– C’est ça, le problème. Il n’y a rien à ajouter. ai-je répondu.
( ma chatte tourna un peu sur mes jambes, reprit une autre position. ronron derechef)
– Même pas une description approfondie? a-t-elle demandé avec un air suppliant.
– Même pas. Et je n’ai pas envie de revenir là-dessus.
– Tu as raison, il était vraiment trop horrible…
Nous frissonnâmes tout les deux en pensant au monstre qui nous avait attaqué dans le couloir, juste avant la première porte. Puis nous restâmes encore un petit moment en silence.
( Minouchka dormait)
J’en profitais pour examiner la pièce. Rien. Il n’y avait rien de plus à dire. C’était une pièce vide, au murs blancs. À part ça, rien de spécial.
– Et… est-ce que tu sais ce que nous faisons ici? m’a demandé Eliane .
– Oui, je sais, je te l’avait promis, mais on n’a pas eu le temps. ai-je répondu. » Alors voilà: je me souviens que je naviguai sur le blog je bouquine. Ensuite, j’ai vu une nouvelle rubrique qui s’appelait l’histoire dont vous êtes le héros. ça m’intérèssait, j’ai cliqué dessus et… »
– Et quoi? s’est-elle impatientée.
– Et j’ai eu l’impression que l’ordinateur m’explosait au visage!
– C’était pareil pour moi avec le magazine de novembre de je bouquine!
– De novembre?! me suis-je étonné.
– Oui, j’aurai dû me méfier…mais ma curiosité était plus forte… Mais, maintenant, on est prisonnier à vie?! a-t-elle déclaré
– Non. je respirait fortement. » Il y a UN chemin pour s’en sortir. Nous sommes dans le château aux cent mille pièces. Et nous serons libres quand cent mille pièces auront été décrite . »
– Et on ne peut RIEN faire pour accélérer ça? s’est-elle inquiétée. » parce que, cent mille pièces, c’est quand même beaucoup! »
– Si. On peut faire quelque chose. C’est explorer le plus de pièces possibles. Comme ça, on s’en sortira plus vite.
FIN
de la première pièce.