Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE AUX ÉCHELLES
LA PIÈCE AUX ÉCHELLES

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LA PIÈCE AUX ÉCHELLES

Etoile Bleue as Etoile Bleue (descendante direct de James Bond)

Je ne sais pas ce que je fais ici, mais en tout cas, c’est tttttrrrrrèèèèèèssss intimidant ! Je ne sais même pas comment j’ai fais pour veni… Oh !
Mais c’est cette odeur ! Oui, oui… Je renifle l’air comme un chat… Bah justement, je SUIS un chat ! Et je m’appelle Rose !
Donc !
Alors… Ah ! Quelle chance ! La porte d’où vient le fumet a une chatière ! Magnifique ! Je me faufile dedans…
Rah !!!!! Je suis coincée ! Ne vous moquez pas ! La chatière ne fait que dix centimètres de large ! Je réussis à me débloquer. Ouah ! Cette pièce est…comment dire… étrange.
Les murs sont couverts d’échelles. Et là-bas… Je plisse les yeux… Ah ! Un gâteau au miel !
Je me rends compte que celui-ci est au-dessus de CINQ échelles ! Comment je vais faire ?!
J’essaie de grimper le trois premières marches, mais je glisse et m’écrase au sol. Bon ! Va falloir sortir les griffes !
Je les plantes profondément dans le bois (moisi) et commence mon ascension vers le gâteau… Tout à coup, une voix retentit :
-Alors toi aussi tu essaies de l’avoir…
-Qu’est-ce que ça pourrait te faire ?je grogne.
-Simplement que si tu réussis, des esprits de chats vont venir te chercher, tu restes avec eux, ou tu te fais torturer comme moi.
Arrivée à la quatrième échelle, je me retourne… Je pousse un cri de terreur…
-Ah ! Tu es immonde ! Où sont tes moustaches ?
-Arrachées…
Je le contemple prise de panique… Malgré moi, je monte encore et encore… Lorsque j’arrive bientôt, le matou lâcha :
-Bonne chance…
-Attends ! Comment tu t’appelles ?
-Feu, il se retourne, si tu ne réussis pas, je t’accueillerai…
-Au revoir, Feu…
Le chat venait de disparaître. Je soupire… Je l’aimais bien.
Lorsque j’atteins enfin le gâteau, des miaulements démoniaques retentissent. Je perçois les yeux luisants de tristesse de Feu. Je plante mes crocs dans le gâteau, et je me mets à courir. Quand j’arrive devant la porte, je ne peux pas passer à cause de mon fardeau ! Je le lâche et m’engouffre dans la chatière…
Je m’allonge par terre et murmure :
-On se reverra Feu…
Je me le jure ! Je reviendrais le sauver !

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