Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE AU MYSTÉRIEUX PIANISTE OÙ LE MEC MIGNON QUI SERT DU THÉ AUX MILLE SAVEURS
LA PIÈCE AU MYSTÉRIEUX PIANISTE OÙ LE MEC MIGNON QUI SERT DU THÉ AUX MILLE SAVEURS

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LA PIÈCE AU MYSTÉRIEUX PIANISTE OÙ LE MEC MIGNON QUI SERT DU THÉ AUX MILLE SAVEURS

Jeni25 as Jeni25 ♥

Je me faufilait donc dans ce petit escalier et en comptait les marches (une vieille habitude). Arrivée en haut je contemplais la porte devant moi. Enfait j’écoutais la musique qui sortait de cette pièce. Envoûtante j’aurais pu l’écouter toute la journée… J’entrai dans la pièce. Elle était plutôt sobre, mais un long tapis rouge resplendissait au milieu de ces murs noirs et blancs, la pièce était circulaire, sans fenêtre. Et au milieu de la salle, un jeune homme brun (qui m’avait l’air plutôt mignon) jouait un air de piano. Il se retourna, le plus calmement du monde.

-Bienvenue, Anaëlle.

Il prononça ces mots d’une voix si douce, si charmeuse qu’il me donnait envie de me jeter dans ses bras et d’y rester pour toujours… Il leva ses yeux d’azur sur moi et m’observa d’un air songeur.

– Hum, viens t’asseoir, dit-il en me tendant une chaise (tiens d’où la sortait-t-il ?)
– Pourquoi vous jouez du piano ?
– Tiens, je m’attendais plutôt à un « qui est-tu ? » ou  » Tu es perdu ? ». répondit le jeune homme rieur.
– Vous n’êtes pas perdu, sînon vous seriez entrain de cherchez la sortie et non de jouez du piano. De plus qui vous êtes je l’apprendrais bientôt je pense. répliquai-je.
– C’est juste. Je joue car… je m’évade je me fond avec ma musique et j’aime y être. Et toi pourquoi tu dessine ?
– Pour les mêmes raisons j’imagine.

Comment savait-il que je dessinais ? Il avait sûrement vu mon calepin dépasser de ma sacoche j’imagine. Oui c’est ça il n’y a pas d’autre explications.

– Un peu de thé ? me proposa-t-il soudain.
– Euh…, oui, volontiers.

Timidement je saisissait la tasse qu’il me tendait et commençait à siroter la boisson. Milles saveurs fruitées explosèrent dans ma bouche, un goût de cerise, de mûre et de pomme accompagnée de citron et et d’un arrière goût de canelle. Il y avait du sucre juste comme il fallait ce n’était ni trop amer ni trop acide. Je me sentais somnolente. Le garçon m’entoura les épaules de ses bras et je me laissai aller contre son torse chaud, son odeur m’était familière, rassurante. Je m’endormais alors tout contre lui apaisée.

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