Leïla#♥ as Leïla#♥
J’étais encore ailleurs, en repensant à ce que nous venions de vivre avec Gabi. J’ai désormais l’image de Gabi, de quelqu’un de très courageux. Je me sentais en sécurité avec elle, toujours des idées, et de très bonnes.
Je frissonnais encore de peur en pensant à l’araignée géante. C’était durant ces moments là que j’ai cru que je finirais dans l’estomac de cette affreuse bête.. Mais finalement rien ne nous était arrivé, à mon plus grand soulagement.
Nous marchions en direction d’une nouvelle pièce. Une grande porte était face à Gabi, qui l’ouvrit en y mettant un bon coup de pied dedans. Elle répondit par un grincement, sans s’ouvrir. Gabi ronchonna alors, et finit par l’ouvrir par la poignée. Zut, la porte ne s’ouvrait pas non plus !
Je proposai alors :
-La porte est sûrement fermée à clef..
-Comment veux-tu donc l’ouvrir, sans clé ? dit-elle agacée par la situation
Je la voyais qui s’énervait sur cette porte qui ne réagissait pas. Il fallait que je l’aide je le savais si bien, mais je ne savais pas quoi faire pour cette fâcheuse porte.
-ça commence bien pour cette pièce ! soupira t-elle
Je ne sus quoi répondre, de peur de m’y prendre maladroitement. J’essayais alors à mon tour de l’ouvrir par la poignée, et à ma plus grande surprise la porte s’ouvrit.
-Bah voilà fallait essayer plus tôt au lieu de nous faire perdre du temps inutilement.. ronchonna t-elle
Je compris qu’elle était énervée, et qu’il ne valait mieux pas que je l’énerve plus. Une gabi énervée, c’est une bête féroce.
J’avais peur qu’elle se blesse ou que quelque chose lui arrive, car elle n’étais en aucun cas concentrée sur la pièce dans laquelle nous étions désormais.
La pièce était immense, et à la place des murs il y avait de grandes baies vitrées, donc c’était un lieu baignée de lumières.
-Bon on fait quoi ? dit Gabi en regardant dehors
Je ne répondis pas à sa question pour qu’elle comprenne que son caractère non aimable m’agaçait au plus haut point.
-D’accord Leila. Je suis vraiment désolée. Désolée d’avoir ce caractère horrible en ce moment, mais tu sais j’ai très peur de ce château. Peur qu’il nous arrive quelque chose.
Je la pris dans mes bras ne me souciant plus de la pièce..
Je lui pardonnai donc tout cela, quand tout à coup la pièce se mit à bouger. Gabi était encore accrochée à moi, les larmes aux yeux, dépassée par la situation.
-Gaaabiiiii ! criais-je, la voyant partir dans une autre direction que la mienne
Et bien-sûr, elle aprtit sans que je la revoye plus. Plus de signe de vie, rien, et elle ne répondait pas quand je criais son nom.
Un grand désespoir naquit en moi, comme je le l’avais jamais connu.
M’imaginant qu’il lui y ait eu arrivé quelque chose, je m’asseyais en versant toutes les larmes de mon corps.
Je sentais mon corps se décomposer, et mon âme s’en aller vagabonder.
Mes larmes coulaient, encore et toujours, je me sentais si coupable ! Pauvre gabi, pauvre moi.
Mais que fais-je enfin ! Ressaisis-toi Leila, me dis-je en moi. Il fallait que je parte à la recherche de Gabi.
C’est là que je me suis rendue compte que nous étions dans une pièce avec comme sol.. Une pièce de monnaie, qui bougeait à certains moments, même si sur la surface de la pièce il n’y avait rien, Gabi s’était tout de même volatilisé.
-Viens m’aider je suis coincée je ne sais pas où ! cria la voix de Gabi affolée
Même si ce message n’était pas superbe, j’étais tout de même contente d’avoir des signes de vie !
Mais je ne la trouvais pas. Quand je vis ce spectacle d’horreur, Gabi suspendue au plafond ! Je compris. C’était ces fichus frelons qui l’avaient accrochés là haut. Je me rendis compte aussi avec effroi que le plafond ce cette pièce était infestée de nids de frelons. Ils étaient grands en plus, ces frelons.
Comment grimper au plafond pour rattraper Gabi ? J’escaladai alors le mur, qui était un peur comme un d’escalade. Moi qui faisait de l’escalade, je trouvais ça plutôt facile et tant mieux.
Arrivée là haut, je fus de suite embêtée par le « biz » incessants des colonies de frelons. Je n’avais pas encore pensé que ces insectes sont dangereux, voir très dangereux.
J’en fis l’expérience déjà avec un, qui me frola et j’eus une immense douleur dans le bras. Pas de pharmacie à proximité, la douleur dut passer comme elle put.
Maintenant il fallait que je grimpe au plafond, pour rattraper gabi qui n’était pas sur les bords.
Comme le plafond était composé de nids de frelons, je pus m’accrocher à ça pour rejoindre gabi.. La tête à l’envers !
Mais je me posais la question comment avaient-ils pu la prendre là ?
Gabi était dans un état pas possible quand je m’approchais d’elle ; je la pris par la main, mais là je ne sus quoi faire.
-On saute ? demandais-je en essayant de contrôler la situation
En même temps des frelons se dirigeaient vers nous, avec je suppose une grande envie de piquer.
Je tirai gabi, pour sauter dans le vide.. C’est qu’ils l’avaient même accrochés !
-T’as pas un poignard ou n’importe quoi ?
Et évidemment Gabi ne répondit pas, je dus fouiller dans son sac pour trouver les armes. Je jetai ses poignards (elle en avait beaucoup !) sur les frelons pour les tuer je l’espérais, ou pour les faire fuir.
En même temps nous devions partir de ce lieu, et donc sauter. Je coupai avec un autre poignard (celui-ci bleu) les genres de ficelle qui la reliait au plafond, puis nous fîmes un grand saut dans le vide..
Les minutes s’écoulèrent alors que nous étions dans un total vide, avant de retomber sur le sol, don la géante pièce de monnaie.
-Gabi, nous sommes sauvées ! hurlais-je avec une immense joie
-Je n’en peux plus Leila ! cria t-elle à son tour
-Déjà, explique moi comment as-tu fais pour te retrouve rua plafond capturée par ces frelons ! proposais-je en souriant
Elle épousseta son tee-shirt, puis me regarda d’un air désespéré.
-Un m’a entrainé vers le haut, m’expliqua t-elle. Puis m’a attaché au plafond, très bizarre, une sensation inconnue et par dessus tout horrible. Je ne veux plus revivre ça !
Des larmes roulèrent sur ses joues. Elle n’était pas remise de ses émotions, et ne savait plus quoi penser de tout ce qu’il lui arrivait.
-Merci, me dit-elle en me prenant dans ses bras. Tu m’as sauvé la vie, et plusieurs fois. Je.. Tu as fait beaucoup pour moi, je me sens ridicule face à toi..
Je lui proposai de sortir de cette pièce, avant que des frelons nous attaques. Et cette fois pour sortir, j’ouvris la porte.