Jad de Salicande as Jad de Salicande
C’est le cas de le dire.
J’étais à peine sorti de mon téléporto-évanouissement (définition : s’évanouir en se ou en se faisant téléporter) que mon souffle se coupa. Tout simplement. Je ne pouvais plus respirer, et les mouvements de mon diaphragme n’y pouvait rien.
La réflexion fut vite faite : j’avais moins de trois minutes pour sortir de cette pièce, et pourtant, je ne voyais aucune porte.
J’entendis soudainement une voix :
« Si tu veux sortir d’ici, réponds à cette simple énigme. La porte apparaîtra.
Qu’est-ce qui sert à s’asseoir, dormir et se brosser les dents? »
Réflexion. Réflexion.
Mon corps entier subissait le compte à rebours que m’imposait cette pièce, et malgré tous mes efforts de concentration, je ne trouvais.
Mes yeux commençaient à se brouiller, des tâches noires apparaissaient.
Et puis d’un seul coup, dans les brumes de mon esprit, la réponse surgit, limpide.
C’était tout simple.
C’est là que je me rendis compte que je ne pouvais émettre de son : mon souffle était coupé.
La magie. Mon dernier recours.
La formule sortit toute seule : apparemment, mon cerveau avait analysé la situation et comprit que je jouais ma dernière carte.
Je pensai :
« ANG KANYANG ISIP : Une chaise, un lit et une brosse à dent ».
Une porte apparue à un pas devant moi.
En m’écroulant en avant, j’eus le réflexe d’appuyer sur la poignée et ainsi, dans ma chute, je pus reprendre de l’air.
Je rampai alors pour sortir de cette pièce.
Le véritable cauchemar commença.