un gars… as un gars…
Carnet de Quelqu’un.
Pièce n°12.
Dans le genre pièces dangereuses ou où il n’y a rien, j’étais pas mal. A part le hall où j’ai commencé, ce n’était pas des pièces toutes gentilles. Cette pièce par exemple, se rajoutait à ma liste des pièces « inutiles ».
En effet, quand je fis basculer la poignée, la porte s’ouvrit sur une pièce totalement… eh bien, inutile. Cette pièce était meublée (façon de parler) de seules petites tables de nuit parfaitement normales avec des lampes de chevet dessus parfaitement normales, à ceci près que le proprio ne devait pas passer souvent pour changer les ampoules.
Il n’y avait même pas de quoi s’asseoir, et même pas… de porte !
Il n’y avait pas d’issue ! Je me mis bêtement à paniquer. Après tout, il suffisait de faire demi-tour. Je me retournais donc et… Horreur ! Il n’y avait plus la porte par laquelle j’étais passé. J’étais bloqué dans une « chambre » sans issues, bloqué pour tout le temps. Et j’allais mourir ici. Mon tableau allait être marqué d’une croix rouge. Non ! Je ne m’inquiétais pas pour le tableau bien sûr, mais pour moi. Je me mis à tâter les murs en quête d’un passage secret, à fouiller dans les tables de chevet, mais je ne trouvais qu’un écriteau proclamant que j’étais (toujours) au rez-de-chaussez, et un livre en décomposition. Ce n’était pas possible, il y avait forcément une issue ! Mes jambes flageolèrent et je me retrouvais par terre, en pleurant.
C’est alors que ce passa LE truc que je ne pensais pas qu’il m’arrive. Une main se tendit à travers le mur. Oui, à travers ! Rempli d’espoir, je la saisis, et sortis (certes, par le mur) de cette chambre-prison.