Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DE LA GLACE BLANCHE
LA PIÈCE DE LA GLACE BLANCHE

LA PIÈCE DE LA GLACE BLANCHE

Îana

J’a froid, mes veines sont glacées et lorsque je souffle, de la buée se produit.
Un petit rire ironique m’échappa.
Vous voyez les barres de fer rouillé –je viens encore de sortir un mot non apris et jamais vue-
—Je ressemble à ça. Du fer rouillé a l’intérieur assez paralysé par le froid ; tout est comme coincé en moi mes bras, mes jambes mais je peux marcher.
—Évidemment c’est normal…
Et voilà je viens de parler tout haut et Grégoire m’interrompt et me répond. Je lève les yeux au ciel.
—… On est en hiver et comme d’habitude c’est froid.
—Je sais ! Je sais ! Mais je ne suis jamais allé en hiver.
—Oui, oui Tu n’as pas de mère Tu n’as jamais vu l’extérieur parce que Tu es née dans le château tu connais tout les mots par cœur depuis ta naissance tu as donc PAS vue l’extérieur.
Oui et alors ? Je suis bizarre Ce n’est pas de ma faute voulais je lui cracher.
—Et le plus improbable c’est que Tu es née à 12 ans ! Non mais sans blague… On vit avec les années et au tout début on a zéro ans. Tu ne peux pas arriver ici avec douze années d’expérience. Je crois Tu as un problème de mémoire Tu née à zéro ans grâce à une mère puis tu as débarquée ici et tu as perdue la mémoire !
Il m’énerve.

—DEHOOOOOOORS !!!!!!!!
J’ouvre une porte et le jette dedans sans chercher à comprendre le regard qu’il me lançait (de peur) et ce que je faisais. Je ferme la porte.
Je regarde tout autour de moi : cinq porte dispersé dans la pièce, de la glace recouvrant le sol, de la neige un peu partout un arbre mort et une statue. Des flocons tombent du plafond.
—Aaaa !!!
C’est le cri de Grégoire, un cri de détresse empli d’effroi. Je ferme les yeux.
Je n’irais pas l’aider.
Deuxième cri. Mon cœur se pince mais je reste sur place.
Dans presque toute les pièces quelque chose m’attirait et du feu apparaissait quand je touchais cela. Et ici ? J’avais peur du mal et du Château mais je ne pouvais pas changer de pièce sans avoir besoin de les voir.
Suis je sadique ? J’aurais du plaisir à me voir souffrir ? Je secoue la tête. Non. Ce n’est pas ça. C’est autre chose. Comme un lien me relie à l’être dans le feu. Ou au Château. J’ai peur. Mais je veux les voir, c’est comme un instinct de survie.

Je me met à tout toucher les murs, la statue, la glace mais ça ne marche pas aucun objet m’attire.

Je veux le voir.
Celui qui se dit le Mal.
Je veux… Une envie, un besoin de le voir jaillit en moi et j’essaye de penser à toute les douleurs du monde, à tout ces gents qui souffrent.
Mais cela n’anime en moi que de la pitié.
Je rouvre les yeux.
Deux paire d’ailes rouges bien que transparentes sont posé au pied du dragon ; la statue.
Je les enfile et une douleur le traverse. Ça y est.
Je vais Le revoir.

«Hé bien, Tu ne peux plus te passer de moi on dirais.»
J’ai peur.
Des flammes m’encerclent et je passe du froid au chaud.
« Oui. Pourtant… pourtant tu me fais si peur !
—C’est normal, qui n’as peur du diable ?
—Le diable !! C’est pour ça que vous vous dites au dessus du Château !
—Il est ma représentation exacte en moins pire. »
Je suis en enfer.
Un frisson glacé me traverse. Je voulais absolument voir Le Mal. Et j’arrive à passer du chateau aux enfer ?
«—C’est normal ma petite. Tu as été créé par un enchanteur, qui avait pactisé avec moi.
Et toi, tu peux donc venir à moi rien qu’en m’imaginant ! Il faut dire qu’au début je t’ai aidé, mais considère moi comme ton père et entre au service du Chateau, détruit tout les aventuriers qui se trouve à ta portée et quand Tu en auras fini…. Tu sortiras a l’air libre semer la pagaille. Je t’aiderais et tu deviendras…»
Ce monstre s’approcha de mon oreille et souffla :
«La reine du monde !!!!»
«-Non !! Va t’en ! Je ne veux plus te voir ! Je te hais ! Je…»
La vision du feu parti et les ailes disparurent. Sa proposition m’allaichait mais il était inconcevable que je dise oui. Pourtant je voulais tellement… Régner

Autrice : Etoile qui flotte au vent, sous le pseudo « étoile qui flotte au vent (petite marie) »

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