Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA CHAMBRE OÙ HEUREUSEMENT QU’ON AVAIT PENSÉ AU POT DE CHAMBRE
LA CHAMBRE OÙ HEUREUSEMENT QU’ON AVAIT PENSÉ AU POT DE CHAMBRE

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LA CHAMBRE OÙ HEUREUSEMENT QU’ON AVAIT PENSÉ AU POT DE CHAMBRE

Jeni25 as Jeni25 ♥

Je sens quelque chose de doux. Je suis allongée. Un lit ? Je sens un rai de lumière qui passe au travers de mes paupières closes. J’ai la gorge sèche. J’ouvre les yeux. Pour les refermés aussitôt. Je réessaye en papillonant des paupières. Allez, Anaëlle, lève-toi !
Oulà ! A peine assise je m’effondre contre le mur. Ma tête me lance. C’est une balle dans laquelle quelqu’un frappe de toute ses forces. Mes souvenirs sont embrumés. Où suis-je ? Pourquoi ? Que s’est-il-passé ?
Il ne doit pas être loin de 11h du matin. J’aperçois un plateau sur une table de nuit je tends le bras et attrape une miche de pain que j’entreprends de dévorer avant d’avaler un bol de lait. Mais ça ne sert à rien, peu après je vomis tout dans le pot de chambre.
Quelqu’un toque à la porte. Je lui dit d’entrer. Un garçon. Un garçon aux yeux bleu. Un garçon aux yeux bleu super mignon. Il me tend des habits et un verre d’eau dans l’autre main
– Tiens met ça. Et rince -toi la bouche.
En entendant sa voix tout me revient. La grande porte, l’araignée, le tapis rouge, le piano, le thé et… et lui. Je recule apeurée.
– Non. Je ne mettrait pas ces vêtements.
– Tu préfères rester avec ma chemise ? me susurre-t-il, moqueur.
Sa chemise. Qu’il a porté. Oh non oh non non non !
– C’est bon mais part pour que je puisse me changer.
– D’accord.
Une fois la porte fermée je retire rapidement la chemise et enfile les habits. Il m’a donné un pantalon de coton noir et une tunique bleu-grise. Je saisis mon foulard fétiche et le met à mon cou. J’enfile des bottes en cuir marron clair et ma sacoche en bandouillère avant de partir.
Le garçon m’attend derrière. Il me tend la main. J’hésite. Il pousse un soupir de découragement, hausse les épaules et commence à marcher, je lui emboîte le pas.

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