Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DU PÉTALE ET DE L’ONDE
LA PIÈCE DU PÉTALE ET DE L’ONDE

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LA PIÈCE DU PÉTALE ET DE L’ONDE

Etincelle de Feu as Etincelle de Feu

Cette pièce a été écrite par ma soeur de quatorze ans.

De délicieuses senteurs s’emparèrent soudain de mon odorat. Intéressée, je me dirigeai dans cette direction. Je m’aperçus alors que j’étais dans une énième pièce de ce si effroyable Château. Quand pourrais-je enfin en sortir ? Je repensai à ma famille et une larme coula sur ma joue transie par le froid et la peur obsédante de devoir trépasser dans les entrailles de cet endroit. Puis, mon instinct y aidant, je repris espoir. On ne distinguait ni les murs de cette pièce, ni le plafond. Tout ce que l’on voyait, sentait, ressentait, entendait, se résumait à une seule chose : la vie. Les arbres, chargés des plus beaux fruits de la création, qui semblaient n’attendre qu’une main secourable pour les cueillir, penchaient leurs majestueuses branches au-dessus d’allées de jonquilles et de violettes. Je vis aussi les animaux les plus extraordinaires qui eurent un jour vécu sur cette terre. C’était des panthères avec leur pelage argenté, les oiseaux les plus rares, les poissons les plus brillants, et tous vivaient dans la plus parfaite harmonie. Mais un changement s’opérait ; plus les rayons du soleil s’amoindrissaient, plus ces êtres innocents paraissaient inquiet, nerveux. J’arrivai au centre de cette gigantesque serre. La fontaine, seule élément qui indiqua une présence artificielle reflétait des rayons d’or. L’air lui-même en paraissait changé. Il existait autour de moi. Soudain, s’annonça la dernière seconde de lumière. L’eau devint rouge sang et afflua vers…
Une forme sortit de l’onde. Une nymphe, à la peau moirée et aux cheveux ondulants, telle l’écume sauvage. Ses yeux, semblables à des opales, brillaient. Ils semblaient plus vieux que la naissance du monde, et pourtant étaient pleins de cette chose qui rend chaque être unique et brillant, cette étincelle presque magique que l’on nomme : la vie.
-Étranger, pourquoi troubler l’ordre qui règne en ce lieu ?
Sa voix sonnait pareille aux tintements des cloches claires.
-Va-t’en ! Pars ! Ce lieu préservé le doit rester ! Si ce château t’est hostile, nous il nous protège, nous abrite. Les derniers spécimens de moult espèces vivent encore ici. Personne ne doit s’en mêler, entends-tu ? PERSONNE !
Sur ces mots je me retrouvai expulser de ce paradis. Résignée, je repris le cours de mes aventures vers la sortie.

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