Jad de Salicande as Jad de Salicande
La porte coulissante se referma derrière nous. Avant même de regarder ce qu’il y avait autour de moi (super instinct de survie !), je pris ma tête entre mes mains, m’assis, réfléchit.
La prophétie. Le combat de la pièce 1000. J’étais sûr qu’il devait y avoir un lien (mon instinct me trompai pas trop souvent – sauf la fois où je m’étais fait enlever par Dark Vodra).
Avant que je puisse continuer mes réflexions, Ombre m’interpella. Je prêtai mon regard aux alentours. Nous étions dans un couloir où une faible lumière bleue était diffusée. Devant nous, trois portes. Un nom sur chacune d’elle : Ombre, Analayann, Jad de Salicande.
Ainsi, les portes (enfin celui qui avait «écrit les noms) n’avait précisé les « vrais » noms. Etrange.
-« Je crois qu’il va falloir qu’on passe chacun par une des portes, indiqua l’Ombre. Jad, crois-tu que tu peux sonder ce qu’il y a à l’intérieur ?
-Je pense, oui. Huuum. Ay ipinapakita sa akin sa loob ! »
Je pointais mes mains vers les portes. Grave erreur. Je ressentis aussitôt un frisson glacé dans mon cœur, qui pris en étau mon cœur et me coupa de la réalité. Tout devint noir, et je ressentis une profonde terreur au fond de moi. Le mécanisme humain se mit en place : cœur qui bat plus vite, mains moite, sueurs froides, yeux écarquillés… Je ne pensai plus. Sinon, j’aurais arrêté le sort depuis longtemps. Je voulais juste que ça s’arrête. J’hurlai à m’en déchirer les cordes vocales puis je sentis un contact froid sur ma main droite. Je revins à la réalité. C’était Analayann, qui me regardait avec surprise et peur. Je séchai les larmes qui avaient coulé sur mes joues.
-« Je… je pen-pense qu’il ne faut pas y aller, dis-je. C’est horrible. Jamais eu aussi peur de ma vie. Pire que les ombres folles. Faut pas y ALLER ! »
Je finis ma phrase dans un cri. Les autres avait compris je pense ce qui se passai dans cette pièce. L’Ombre dit d’une voix douce :
« Ecoute Jad, on ne pourra pas rester ici tout le temps. On va y arriver, hein ? interrogea-t-elle en regardant Analayann. On se laisse vingt minutes, et après on y va. »
Mon corps avait encore les séquelles de la peur, et je ne me pensais pas capable d’y retourner, pourtant je savais au fond de moi que nous devions y aller.
-« Tout le monde est d’accord, s’enquit l’Ombre ?
– Oui, répondit Analayann d’une voix calme – sûrement était-elle heureuse de retrouver une partie d’elle-même – si horrible soit la façon.
-Oui, répondis-je en tremblotant. »
Les vingt minutes étaient passé (enfin, d’après nos estimations – je ne voulais pas faire apparaître une montre, ça m’aurait fatigué pour rien).
Sans se concerter, nous nous levâmes, ouvrirent notre porte personnelle, et entrâmes chacun dans notre pièce.