Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE AUX PORTRAITS
LA PIÈCE AUX PORTRAITS

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LA PIÈCE AUX PORTRAITS

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A peine sortie de la pièce que je venais de visiter, je fonce directement à la porte la plus proche. Cette fois, la porte n’est pas turquoise mais rouge. Rubis devrais-je dire. Comme la première fois, ma main se pose automatiquement sur la poignée. Le contact de ma main sur ce métal gelée m’envoie des frissons dans le corps entier. Je tourne doucement la poignée ronde et pousse la porte. Celle-ci parait résister quelques instants mais je réussis quand même a entrer dans la pièce. Le parquet est clair et les murs sont sombres. Il n’y a pas d’électricité contrairement à l’autre pièce que j’ai visité mais je réussis à allumer quelques bougies disposés dans la pièces grâce à une boite d’allumettes gardés sur moi. Maintenant que je vois mieux, je remarque que les murs sont couverts de fenêtres dissimulés grâce à des rideaux. Je m’avance vers la première et enlève le rideau qui cache celle-ci. J’observe alors la vue sur un jardin fleuri. Ce dernier est éclairé par la lune et les étoiles. J’enlève le rideau de la deuxième fenêtre. Mon sang ne fais qu’un tours et je recule d’un bond. Ce n’est pas une fenêtre mais un tableau. Il me représente souriante aux cotés de mes frères. Je recule et me heurte à un mur. Je me retourne; tous les rideaux sont par terre et des centaines de tableau sont dévoilés. Je me retourne et regarde le tableau qui me représente, je ne suis plus dans le cadre, j’ai disparus! J’observe les autres tableaux à eux aussi, il leur manque des personnes. J’entends du bruit dans le fond de la pièce je n’ose pas y jeter un œil mais c’est plus fort que moi, mes yeux se pose sur cette partie sombre de la pièce. Une petite fille en sort, habillé comme à l’époque de Louis XVI. Puis une dame, un homme ,des enfants sortent tours à tours de ce coin sombre. Mon cœur tape contre ma poitrine quand je me vois sortir de ce coins de pièce. C’ est impossible! Comment ce fait il que je peu m’observer? en chair et en os? euh… plutôt en peinture et en toile… Cette pensée idiote de moi même me fais ricaner et toutes ces personnes qui pour le moment ne me regardaient pas se tournent unes à unes vers moi. Prises de panique je me précipites à la porte. je tourne la poignée tire la porte de toute mes forces mais je n’arrive pas à l’ouvrir. Les personnages de peintures et de toiles se jettent vers moi et me tirent vers un cadre. Je ne peux plus bouger, je suis coincé dans un cadre souriante aux côtés de mes frères. Je peux voir le « moi » de peinture me regarder. Il n’est pas dans un cadre il peut bouger moi non. Il ouvre la porte et se glisse dans le couloir sombre. De nouveau le rideau cache ma vu. Quand sortirais-je de là? Suis-je éternellement bloquée? La porte s’ouvre à nouveau. Une petite fille brune entre et s’approche de mon tableau pour en enlever le rideau. Je suis libre.

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