Shvimwa as Shvimwa
Orgonn
Avec Plitza, nous nous sommes séparés pour mieux chercher Shvimwa. Je suis allé à droite et elle à gauche.
La pièce où je suis entré est étrange, les murs sont immenses, presque cent mètres de haut et sont recouvert d’une étrange matière, rugueuse, multicolore et posée par tranche telles des écailles de dragon. Mais où ai-je bien pu arriver ?
De sourd grondements arrivent à mes oreilles, portés par le vents. Du vent ! Dans le château ! Quelle histoire !
Tout de même, ce noir et ces lueurs étranges…Voilà, j’ai peur. Ce qui est dit est dit. J’ai peur et je tremble, je pleure et je me raccroche à mon glaive, mon unique protection, le seul en qui j’ai confiance.
Quand j’étais petit, on m’appelais le Pourfendeur. Je suivais les cours d’armes avec les princes de la cour du royaume de la pièce-royaume (voir mon passé et une prochaine aventure).
Aujourd’hui je me venge ! De quoi me diriez vous ? De la méchanceté des valets qui se moquaient de moi parce que je n’arrivais pas à soulever le glaive qui maintenant me suit où je vais.
Cette arme c’est ma vengeance. Vengeance envers ceux qui m’ont volés mon enfance, envers l’Entité qui m’a volée mes sœur et mon père. Vengeance envers la vie qui m’a volée ma mère.
Soudain, tout tremble ! La pièce se soulève de toutes parts et une voix venue du néant résonne dans le vide :
« Tu es dans la pièce Dragon, ne lutte pas, laisse toi emporter, glisse dans les ruisseaux qui charrient les immondices comme toi. Mais mon maître veut te voire alors ne t’abîme pas trop ! »
Que faire ? Suivre les conseils d’une voix ? Ou essayer en vain de s’échapper ?
Je saute. Je me laisse glisser, je savoure cette impression de flotter au-dessus de tout.
J’oublie Shvimwa, j’oublie Plitza, et je glisse.
Une lumière apparaît à l’horizon. C’est peut-être la sortie ?