Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE – SACRIFICE
LA PIÈCE – SACRIFICE

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LA PIÈCE – SACRIFICE

Louvelo as Louvelo

Louvelo :
La porte claqua derrière mon dos, nous emprisonnant, Alden et moi, dans cette nouvelle pièce.
La première chose que je remarquai fut le froid. Le froid intense, mordant, un froid qui s’infiltrait dans mes vêtements, me transperçait jusqu’aux os. Je frissonnai, rabattant les pans de ma veste sur ma poitrine.
Il faisait sombre. Mes yeux mirent un certain temps à s’habituer à l’obscurité. Je distinguai alors une créature étrange.
Son corps ressemblait à un nuage de sable noir. Des particules de sable qui bougeaient, qui se déplaçaient. On aurait dit que la créature avait du mal à garder une forme solide. Au milieu de ce nuage fourmillant se découpait deux yeux jaunes.
La créature s’approcha doucement, flottant au-dessus du sol. Le sable forma un long bras noir qui s’étendit vers nous, cinq doigts tremblants qui nous effleuraient, nous touchaient le visage, un courant d’air glacé accompagnant le moindre de leur mouvement. Je restai immobile, Alden aussi.
Une voix caverneuse retentit alors, dans la pénombre de la pièce, une voix horrible, dont je me souviendrais longtemps après. Une voix qui hanterait mon sommeil, qui habiterait mes cauchemars, me ferait me lever en hurlant.
« J’ai faim… »
Je faillis m’évanouir. Le sable formait maintenant une bouche, une grande bouche aux dents acérées. Un ricanement retentit dans toute la pièce, tandis que la bouche s’ouvrait en grand, et une longue langue se contorsionnait en notre direction. C’était la chose la plus immonde que je n’avais jamais vue, et pourtant j’avais vu beaucoup de choses franchement horribles. La monstrueuse bouche se rapprochait, la langue à quelques centimètres de mon visage.
La suite se déroula en quelques secondes. D’une main je sortis ma dague tandis que de l’autre je retenais la langue. Malgré le fait qu’elle soit faite de sable, elle avait une certaine consistance et la bloquer ne constituait pas de problème en soi. De l’autre main je levai ma dague, qui s’était mise à briller plus fort que jamais, et la plantai dans une des lèvres charnues de la créature de sable.
Il y eu une explosion de lumière.
Puis, le silence.

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