Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE AUX NAINS
LA PIÈCE AUX NAINS

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LA PIÈCE AUX NAINS

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Je longe un magnifique couloir reluisant tapissé de pourpre et d’or et m’arrête devant une porte plus petite que les autres. Je l’ouvre et entre. A l’intérieur, des hommes de petite taille me regardent et disparaissent en courant. Je m’approche du seul petit homme qui n’ pas l’air effrayé de mon arrivée. Je lui demande :
-Qui êtes-vous ?
-Nous sommes les nains du Château, avec les elfes, c’est nous qui nettoyons les pièces découvertes par les autres aventuriers.
-Ah bon, je ne pensais pas que des êtres nettoyaient le Château ! dis-je, étonné
-C’est nous qui avons découverts ce château en premier, puis les elfes sont arrivés ensuite. Les elfes sont d’une extrême gentillesse quand il ont vu que nous habitions déjà dans le château, ils ont voulu partir, pour ne pas nous déranger, on leur à dit qu’ils pouvaient restés et qu’ils étaient les bienvenus. Jusqu’à ce que le Magicien arrive, notre activité préférée était de découvrir de nouvelle pièce, on passait toutes nos journées à le faire, quand on trouvait une nouvelle pièce particulièrement intéressante, on la montrait aux autres, et puis le Magicien est arrivé. Il nous à alors enfermé, et à jeté un sortilège à cette pièce de façons à ce qu’aucun nain ne puisse sortir de cette pièce. Les aventuriers le peuvent, mais vous êtes le premier à l’avoir fait.
-Mais si vous êtes consignés dans cette pièce, comment faîtes vous pour nettoyer le Château ?
-En fait, nous ne sommes pas totalement consignés dans cette pièce, nous pouvons sortir, mais uniquement lorsque notre nom s’écrit sur le parchemin là-bas.
Il désigna un parchemin plutôt grand sur le quel était écrit des noms. Soudain, les noms inscrits s’effacèrent graduellement et d’autre s’inscrivirent comme si quelqu’un d’invisible tenait une plume elle aussi invisible. Voyant mon air ébahi, le nain dit d’un ton morne :
-Le Magicien ne s’appelle pas comme ça pour rien…, puis il continue, mais reprenons, une fois que notre nom est affiché on doit s’approcher du parchemin et mettre son doigt sur son nom. Alors les noms disparaissent et apparaît alors le plan du Château et le chemin qu’on doit suivre ainsi que les pièces que l’on doit nettoyer. Il nous est impossible, pour une raison que je ne saurais expliquer, de quitter le chemin que nous devons prendre et de faire autre chose que de nettoyer.
-Ca doit être triste…
-Effectivement, c’est triste. Au fait, vous êtes le premier aventurier que je vois, vous m’avez l’air gentil et surtout, vous compatissez avec le sort des nains et des elfes qui ont la même existence que le nôtre. Quand je pense que d’autre se seraient moqués de nous et nous auraient maltraité en plus, et notre petite taille ne nous avantage pas.
-Vous avez, pour l’instant, je n’ai pas rencontré d’aventuriers, mais je pense qu’ils compatiraient tous sur votre sort, ils ne sont pas comme le Magicien dont vous parlez !
-Vous croyez ? dit-il, une lueur d’espoir dans les yeux, mais bon, venez, j’ai quelque chose à vous donner.
Il me fait signe de le suivre et se dirige vers un couloir tapissé de bleu turquoise. Ensuite il entre dans une salle recouverte de clefs de toutes tailles, de toutes formes, de toutes couleurs. Il s’approche ensuite d’un petit coffret qu’il ouvre grâce à une clef qui pendait à sa ceinture. Je m’approche du coffret et aperçois un trousseau de clefs toutes divers et variées. Le nain se tourne vers moi et explique :
-Ceci est un passe-partout, il permet d’ouvrir toute les portes du Château, sauf une. Les nains et les elfes l’appellent la Porte Mystérieuse. Personne ne sait ce qu’il y a derrière, mais ça à l’air très important ou très précieux, je ne sais pas, toujours est –il que la porte comporte cinq serrures toutes faîtes dans un diamant très rare. Nous avons trouvé la première, la clef d’Emeraude, elle correspond à la serrure taillée dans l’émeraude, mais je suppose que vous l’aviez trouvé, dit-il avec un sourire entendu.
-Mais, elle ressemble étrangement à celle que le fantôme m’a donnée !
Je sors de ma poche la clef faîte exclusivement dans du saphir pur. Le nain s’exclame :
-C’est la clef qui correspond à la serrure de saphir, c’est sûr ! J’ai tellement envie de vous aidez, ah qu’est ce que ça serait intéressant si je pouvais vous aidez, si vous trouviez toutes les clefs et que vous ouvriez toutes les portes ! Oh pardon, je me suis emporté, ouvrir cette porte n’est pas votre objectif.
-Jusqu’à maintenant, ça ne l’était pas, mais je sens que ça va le devenir, le devenir très vite même, je crois bien que ça l’est devenu ! dis-je en souriant au nain, j’aimerais bien vous aidez, mais… qu’est-ce que c’est que ça, m’écriais-je en pointant du doigt une grande colonne de marbre au sommet de laquelle se trouve une sphère bleuté lévitant à quelques centimètres du haut de la colonne. La sphère était parcourue d’éclairs bleu électriques. Une cage en verre l’entourait. Elle était légèrement bleutée et parcouru des mêmes éclairs que la sphère.
-Ca, c’est la cause de tous nos malheurs. C’est cette sphère qui maintient le sortilège, dit le nain d’un ton lugubre, tout ce que nous lançons sur cette cage dans l’espoir de briser cette sphère diabolique se brise contre la vitre, même si c’est de la pierre et du métal.
Je m’approche de la colonne et soudain, je commence à léviter, je m’élève de plus en plus haut, jusqu’à m’arrêter au niveau de la cage bleutée. Affolé, j’ai du mal à réfléchir, j’entends alors un chant, un peu comme ceux des moines, qui s’élèvent de mon sac. Alors je deviens plus calme, je fouille de mon sac et ressort alors l’épée que m’a donnée le fantôme. Je constate que c’est d’elle qu’émane le chant, un rayon couleur or s’échappe de l’épée et vient frapper la cage en verre. La cage se change instantanément, elle devient rouge et elle est désormais parcourue d’éclairs noirs. Il me vient alors à l’esprit l’image d’un être aux grandes oreilles, avec des ailes dans le dos, qui frappe une cage semblable à celle qui se trouve devant moi avec la même épée que la mienne. Au hasard, sans réfléchir, je brandis l’épée au dessus de ma tête el l’abat violement sur la cage. Alors tout s’arrête, il n’y a plus d e musique, l’épée perd son éclat et je reviens doucement au sol. Je lève les yeux pour apercevoir la cage et la sphère à l’intérieur, mais elle à disparu. Je me tourne vers le nain. Il a l’air ébahi, et il marmonne quelque chose.
-Ainsi, c’était ça que maître Salmigor a fait.
Je me tourne vers lui.
-Que dîtes-vous ?
-Je vais te raconter comment nous avons étés emprisonnés par ce sortilège, et tu comprendras. Le jour ou le Magicien arriva, il avait l’air exténué, sa robe était en lambeaux. Nous l’accueillîmes et lui permirent de se restaurer et de se reposer. Il vécu avec nous quelques temps, il avait un comportement bête, méchant, perfide. Maître Salmigor nous disait que cet homme était comme il était, qu’il était né avec ce caractère. Qu’il ne faisait pas exprès d’être comme il était et qu’il fallait l’accepter comme il était. Puis un jour, l’homme nous a dit qu’il voulait que nous nous rassemblions, nous les nains dans cette salle, dit il en désignant d’un geste large la salle dans laquelle nous nous trouvons, il a alors dit un discours d’adieu et de remerciement, puis il a prétendu nous donner un cadeau magique. Il a alors levé les bras vers le ciel et a récité une incantation ses yeux sont graduellement devenus rouges. C’est alors que la colonne de marbre et la sphère entourée de la cage sont apparues. Quelques secondes plus tard, Maître Salmigor est apparu, il avait les yeux bleus électrique et il brandissait l’épée que tu tiens en ce moment, je la reconnais maintenant, tenant l’épée à une main, Maître Salmigor projeta l’homme contre le mur grâce à sa magie. Maître Salmigor et le seul elfe magicien qu’ai jamais connu la planète. L’homme se releva, et commença alors un combat avec le Maître. D’abord l’individu envoya des squelettes et d’autres morts-vivants qui se précipitèrent sur son ennemi, le Maître les trancha à coups d’épées, il se jeta alors sur l’homme et tenta de lui planter l’épée dans le ventre. L’home se jeta en arrière, et matérialisa dans sa main une épée semblable à celle de Salmigor sauf qu’elle était rouge et noire. Ils se battirent jusqu’à ce que le Maître saisisse l’homme à la gorge. Sa main dégagea une couleur bleue extrêmement puissante qui nous obligea à plisser les yeux. Il prononça alors une incantation. L’homme poussa un cri déchirant et quand Salmigor le lâcha, il tomba, inerte. La colère se lisait sur le visage de Salmigor lorsqu’il se tournât vers la colonne pour la faire disparaître. Il leva les bras vers elle et prononça des incantations. La cage prit alors la couleur bleuté des la magie de Salmigor. C’est alors que l’homme se releva avec difficulté et pointa le doigt en direction de Salmigor. Celui-ci suffoqua, et tomba à genoux. L’homme prit son épée noire et se jeta sur Salmigor. Dans la lutte, Salmigor se retrouva sur le dos. Au moment ou l’homme allait lui planter l’épée dans la poitrine, Salmigor leva l’index de sa main gauche auquel il portait une bague composée d’un diamant surmontée d’un petit dragon miniature. Le dragon se planta au milieu du front de l’homme et une lumière tellement puissante qu’elle nous obligeât à fermer les yeux envahit la salle. Deux cris atroces retentirent dans la pièce. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais quand je rouvris les yeux, Salmigor était couché sur le dos, l’épée moire de son adversaire plantée en pleine poitrine. L’homme se tenait le visage. Quant il enleva ses mains, nous vîmes sont visage défiguré arboré un sourire triomphant. Le corps de Salmigor devint légèrement bleuté. L’homme murmura : « Un Testament ». Il plongeât la main des la tunique de Salmigor et la ressortit aussitôt, brûlé. Il poussa un hurlement de rage et donna un coup de pieds dans le corps inerte de Salmigor. Aussitôt son pied subit le même sort que la main. Pui s, il se tourna vers nous et eut un sourire cruel. Il balaya la salle d’un geste de la main et apparurent des centaines de créatures maléfiques. Bien qu’étant des nains, nous possédions des armes et nous étions courageux. Pendant plusieurs jours, nous nous battîmes dans la pièce. L’homme causant des ravages avec ses sortilèges. Les guerriers qui résistaient devant ses créatures qui n’étaient pas faîtes pour réfléchir mais pour tuer, il les exterminait lui même. Et quand nous fûmes obligés de nous rendre, il détruisit avec cruautés les squelettes, mort-vivants, trolls, korrigan et autre bêtes terrifiantes. Nous nous soumîmes à lui. Il était d’une cruauté sans égale. Parfois, pour s’amuser, il créer une créature maléfique et lui faisait tuer des nains qui passaient par là. Quand certains nains osaient tuer la bête qu’il avait créée il en faisait tuer dix qui n’avaient rien fait. Un jour, il partit, comme ça… Ainsi mourut Maître Salmigor.

Je lève la tête et regarde le nain en face de moi. Il pleure, je tourne la tête et aperçois que tous les nains et même les elfes étaient rassemblés autour de nous et pleuraient en silence.
-Je pense que le Magicien et revenu dans le Château, je veux vous accompagner et vous aider à retrouver les clés. Si nous arrivons à ouvrir cette porte, nous serons vengés, nous et le peuple des elfes avec. Je l’admets, ce ne sera qu’une infime vengeance à côté de ce qu’il nous à fait subir mais c’en est une quand même.
-Mais pourquoi dîtes-vous qu’ouvrir cette porte vous vengerait ?
-C’est le Magicien qui l’a créée, et il a enfermé à l’intérieur toutes sortes d’objets d’une puissance magique extraordinaire, dont la bague de Maître Salmigor. Je veux la retrouver et venger mon peuple grâce à elle.
-C’est d’accord, tu peux venir, je pense que ton aide me sera utile étant donné que tu connais une grande partie des pièces du Château.
-Nous aimerions venir nous aussi, demanda une voix
Je tourne la tête et regarde les trois individus qui ne sont pas des elfes. L’un d’entre eux est un asiatique. Il porte à la ceinture deux sabres japonais. Il a les cheveux longs et reliés en tresse dans son dos. Il est aussi armé d’un carquois un d’un arc. Le second, porte une grande épée et différente haches pendent de sa ceinture. Il a les cheveux blonds coupés court et dans son dos, j’aperçois un gigantesque bouclier. Ses yeux bleus acier fixent avec intensité le nain à côté de moi. Le troisième est plus petit que les autres et ses oreilles sont étrangement grandes et pointues. Il ne porte aucune arme excepté un bâton boueux dans son dos. Il porte une tunique violette à laquelle est accrochée une sacoche d’où dépassent de vieux parchemins. Le nain à côté de moi s’écrie :
-Lionceau ! Tu… tu es revenu ! Toi aussi Solifa ! Et… non, ce…ce n’est pas vrai… Kaffandor ! Je vous croyais tous morts !
Je demande au nain :
-Qui sont ces hommes ?
L’asiatique, qui a visiblement entendu la question, s’incline vers moi puis déclare :
-Je me présente ainsi que mes compagnons. Moi, c’est Solifa. Je suis arrivé dans ce château après le massacre des nains et des elfes je les ai aidés à se reconstruire une vie et, quelques mois plus tard, après avoir promis aux nains de les venger, je suis parti à la recherche du Magicien. Lui, dit-il en désignant le second homme, c’est Lionceau. Il s’appelle comme ça car le Magicien à tué ses parents quand Lionceau était encore bébé et qu’il n’avait pas encore mémorisé son nom. C’est un nain qui l’a recueilli. C’est pour cette raison qu’il a voulu ce lancer avec moi à la poursuite du Magicien. Quant au dernier, c’est Kaffandor, c’est un descendant de Salmigor, il a suivi des études de magie qu’il n’a pas encore terminé. Lui aussi veux tuer le Magicien pour venger son ancêtre et son peuple. C’est pour ça que je t’implore au nom de nous trois de nous laisser t’aider à retrouver les clés.
-C’est d’accord.
Le nain intervint :
-Nous serons donc cinq à nous lancer dans cette aventure. Au fait, j’aimerais que tu m’appelles par mon prénom, c’est Albat.
-Quel est le tien ? demanda le samouraï.
-Naej2003, mais appelez moi Naej.
-Bien, en route, ordonna le nain, mon peuple et celui des elfes ont décidé de s’établir hors du Château. Ils ont peur que se reproduise le massacre qui s’est produit il y a quelques années.
En parlant, il se dirige vers la porte par laquelle je suis entré. Nous sortons dans le couloir et le nain nous emmène devant une porte massive faîte en chêne. Il se tourne vers nous trois.
– C’est dans cette pièce, que nous sauront si nous avons une chance ou non de tuer le Magicien et de trouver les trois autre clés…

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