Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
UNE PIÈCE À L’EXTÉRIEUR DE L’ESPACE-TEMPS, SANS MON AMI
UNE PIÈCE À L’EXTÉRIEUR DE L’ESPACE-TEMPS, SANS MON AMI

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UNE PIÈCE À L’EXTÉRIEUR DE L’ESPACE-TEMPS, SANS MON AMI

un gars… as un gars…

Carnet de Quelqu’un.
Pièce n°37.

On s’était retrouvé de nouveau dans la pièce de la bataille, comme si rien ne s’était passé. Que c’est il passé d’ailleurs ? Je me rappelais vaguement d’un escalier bizarre avec plein d’oiseaux et de machines, mais ne trouvant pas le rapprochement, je me relevai. Je sentis comme un spasme au ventre, comme si j’avais pris un gros coup, mais je ne m’en rappelais pas non plus.

Pour moi, le dernier coup que je m’étais pris avait été donné par l’incarnation du château quand une de ses vagues m’a envoyé contre un mur, la tête contre le mur. J’avais toujours un bout de sparadrap au dessus de l’œil d’ailleurs.

Je regardai mon coéquipier. Il s’était relevé aussi, mais semblait moins désorienté que moi. Tandis que les derniers aventuriers passaient les portes, nous nous dirigeâmes vers une autre. Mais quand je saisis la poignée, il se passa une chose étrange.

Mon ami s’arrêta de bouger, alors qu’il allait parler. Je voulus lui saisir l’épaule pour l’appeler, mais ma main passa au travers de lui.

Autour de moi, tout c’était arrêté. Une dernière vague témoin du combat s’est figée avant d’éclater au sol, les nombreuses portes que les aventuriers allaient refermer s’étaient arrêtées dans leur élan.

J’étais dans une espèce de pièce au parois transparentes, au même format que la pièce du combat, qui se superposait à celle-ci.

C’est ça. J’étais mort.

« Bien sûr que non, tu n’es pas mort ! »

Cette phrase eu sur moi l’effet d’une décharge électrique. Pas juste une prise, toute la centrale.

« Même si certains seraient ravis que ce soit le cas… Moi aussi, non… »

Je me retournais, horrifié. J’avais devant moi la personne que j’avais sûrement le moins envie de revoir.
Quoi ? Ah, vous ne savez pas ? Je vous éclaire ?

Le grand petit nain.

Surmontant ma peur, je décidai de parler tranquillement, voire même avec une voix un peu… énervée.

« Si vous voulez me tuez, essayez donc tout de suite ! J’ai toujours… »

Tiens, je n’avais pas mes armes d’ailleurs.

« Et en plus vous êtes si lâche que vous n’osez pas vous battre ! Que vous me retirez ce qui m’appartient !
– Je ne veux pas me battre, pas le moins du monde, dit-il d’une voix calme que je ne connaissais pas. Je n’ai jamais voulu me battre avec aucun de vous. Et tes armes te seront rendues.
– Alors là, non !, m’écriais-je. Vous allez en plus me faire croire que vous ne nous avez jamais attaqués ! Que ce n’est pas…
– Je ne suis PAS le grand petit nain ! »

Cette nouvelle me fit un choc. Quelque part au fond de moi, j’avais l’impression qu’il avait raison.

« Je… Je suis un sosie, un corps même, mais je ne suis pas cette… personne.
– Alors ou est le grand petit nain ? Comment pourrais-je vous croire ?
– Il n’est jamais rentré dans ce château, il contrôle toute ses pièces depuis l’Extérieur.
– Et comment je peux vous croire ?
– Comme ça. »

Et là, il a ouvert son corps. Je suis sérieux. Sauf qu’à l’intérieur de lui même, ce n’était pas des intestins, des os, et tout le tralala, mais une espèce de gelée verte immonde.

Ce n’était pas une illusion, j’avais appris depuis tout petit comment les discerner. Mais alors comment se fait-il que je n’aie pas connu plus tôt la véritable identité de ce truc qui se tenait devant moi ?

« Je n’ai jamais voulu vous attaquer, j’en ai été contraint. Je suis moi même créé par le château, pour berner les explorateurs… Mais ça ne se passera plus comme ça !
– Je me sens obligé de vous croire, monsieur… Euh…
– Appellez moi Vic. Bon, je doute que vous acceptiez, mais je propose de vous aider.
– Accepté, toute personne qui se ligue contre le château est mon ami. »

Sur ce, je voulu lui serrer la main. Il parut hésitant, ne devant pas connaître ce genre de signe d’amitié, mais tendit sa main lui aussi.

« Il est tant qu’on retourne à la normale, annonça-t-il.
– Je vous préviens, il va avoir un choc.
– Qui ça ? Ah oui, le petit grand nain.
– Exactement.
– Vous… Tu crois que ça sera encore pire si je lui annonce que les Dupondt avaient raison ?
– On serait vraiment passé à côté du magicien oublié ? On a abandonné cette possibilité, le squelette n’est pas… Pas vraiment magicien.
– Et le petit nain de Grand ? »

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