Leïla#♥ as Leïla#♥
J’avais la tête qui tournait. J’avais mal partout. J’étais fatiguée. J’avais souvent envie de dire ça, mais non ! Je ne voulais pas.
Une mouche vola près de nous.
-Tiens donc ! fit gabi, qui avait horreur des insectes, une mouche ! Moi qui croyait m’être débarrassée de tous ces insectes dégoutants et bizarres !
Je souris, en voyant qu’elle n’aimerait décidément jamais les insectes. Pourtant, elle ne s’était jamais fait piquer ou mordre, par un misérable insecte. Même les fourmis ou mouches l’effrayaient…
-Qu’est-ce que ça te ferait, imagine, si on était dans une pièce avec des insectes géants ? dis-je pour tester gabi
Elle me regarda dans les yeux, et finit par déclarer :
-J’hurlerais, puis je courais telle une folle qui se fait agresser. En même temps, c’est comme si on m’agressait ces fichus insectes ! Aaahhh, soupira t-elle, pourquoi faut-il que ces saletés existent et nous embêtent ?
Je ne comprenais toujours pas pourquoi elle n’aimait pas ces pauvres bêtes, qui ne lu avaient jamais rien fait pourtant !
Je préférais alors chasser cette idée de se retrouver dans une pièce avec des insectes géants… Et dangereux !
Gabi ouvrit la porte, sans réfléchir, comme par instinct. Une nouvelle pièce, de nouvelles aventures, du suspens, du doute, et tout ce qu’on aimait.
-C’est vide ou quoi là ? dit gabi, et sa voix résonna dans la grande pièce
Effectivement, il n’y avait personne. Que dire de mieux ? Ha si, il y avait un grand matelas au fond de l’immense pièce.
-Regarde là-bas, fis-je à gabi, on a cas aller s’y reposer !
Elle fouetta du regard l’endroit en question, et y fonça en sprintant. Elle courait sacrément vite !
Je fis de même, et à notre heureuse surprise, ce matelas rebondissait, tel un trampoline, quand on sautait on s’envolait à plusieurs mètres de haut : Décoiffant et excitant !
Gabi faisait des saltos en l’air, et moi de même . Nous étions aux anges, une pièce comme ça, c’est le plus beau cadeau qu’on puisse avoir. Je fis parvenir à gabi mon optimisme et ma joie d’être dans une telle pièce. Même si elle était vide, ce matelas géant et rebondissant, c’était génial.
Cela faisait plusieurs heures que nous prenions du plaisir à être sur cet espace… Fascisant, quand tout à coup un bruit étrange vint nous déranger. Gabi fit une drôle de tête, comme si elle venait de voir un insecte.
-Bon, je crois que tout à l’heure je rigolais, je n’ai pas si peur que ça des insectes tu sais… soupira t-elle
C’est vrai que ça paraissait étrange. Avec cela, le bruit était toujours en train de siffler.
-Cours ! hurla gabi de tous ses poumons
On se dirigea vers la porte le plus vite possible, en effet, des insectes géants nous suivaient.
-Digne de science fiction ! hurla gabi pendant que nous courions
Je n’avais jamais pu ressentir ce sentiment terrible et enveloppant dans un écrin de peur, de stress et beaucoup d’autres sensations si mystérieuses…
J’avais le sentiment que mes poumons s’enflammaient à force de courir. La porte était encore loin. Les insectes géants nous poursuivaient toujours, toujours aussi vite couraient-ils.
Gabi était vraiment très rapide. Moi aussi ? Peut-être bien. Je ne sais pas.
J’avais froid et chaud, froid dans le dos, et chaud à force de courir.
-C’est quoi cette idée de mettre un pull ? rigola gabi toujours en train de courir
C’est vrai ce n’était pas une bonne idée de ma part que d’enfiler un pull. On nous avait prévenu qu’il fallait éviter de trop s’habiller dans le château.
D’un coup ferme, je retirai mon pull et le jetai vers les insectes. Une bête gémit, elle devait sans doutes s’être pris le pull.
-Vite ! cria gabi, nous sommes presque arrivés ils nous rattrapent ! Plus vite !
Un insecte m’attrapa le pied, quand gabi vit ce spectacle, elle ne put s’empêcher, de laisser échappa un cri d’horreur. Déjà, en voyant ces insectes cela faisait peur, mais de voir qu’ils m’avaient capturé, c’était pire. Sans doutes eut-elle envie de claquer la porte sans moi ?
Mais non, elle ne fit point cela. D’un coup, elle sortit de nulle part des couteaux, et les lança en direction des insectes. Ils étaient blessés, mais bougeaient encore. Elle courut vers moi, m’attrapa avec force et tonus, me mit sur ses épaules tel un guerrier respectueux, et elle courut vers la porte.
Gabi. Que de courage qu’elle porte en elle. Je l’admire !