Leïla#♥ as Leïla#♥
Une autre pièce dans cette immensité recouverte de blanc ? Qui sait, j’ouvris la porte.
Y aurait il encore des voyages dans le temps ? Les questions me hantaient.
La pièce était sombre. Un épais brouillard recouvrait la pièce. J’avais peur. Je ne comprenais plus ce qu’il se passait. Où était gabi ?
L’odeur de la chair fraiche parvint à me faire frémir d’horreur.
-J’ai peur, fit gabi
Elle était là, ce qui me rassurait. Une ombre bougeait dans le fond, dans un coin sombre. Une faisceau de lumière éclaira la pièce. Nous étions dans une pièce qui ressemblait à une cave.
-Qui est là ? souffla une voix roque
Plus un pas. Je n’osais plus avancer, gabi fit de même. Après plusieurs minutes, nous reprîmes l’exploration. Gabi s’hasarda à toucher le mur poussiéreux. Il trembla, des copeaux de bois tombèrent d’on ne saura pas où.
L’odeur de chair se fit de plus en plus ressentir, lorsque nous nous approchions du fond obscur de la pièce, là où l’ombre mystérieuse gesticulait. Un fantôme ?
Gabi me lança en riant :
-Il faudrait l’aspirateur à fantômes comme dans mario !
Un os tout rongé atterrit à ses pieds, elle cria, surprise et apeurée.
Je sortis de ma poche un canif pointu, puis m’approchai vers ce profond lointain, qui était pourtant à quelques pas de moi. Je vis là des yeux luisants, d’une couleur indescriptible.
L’ombre reculait. Tout à coup, elle se leva, et s’approcha droit vers moi. Un reste de doigt, ou plutôt un os, se pointa vers ma poitrine.
-Je ne crois plus aux sauveurs sais tu cela ?
Je ne sus quoi répondre, je ne comprenais pas. Un rat passa à côté de mes chaussures, en laissant échapper un petit cri, comme pour me prévenir d’un danger arrivant.
-Ne touchez pas à leila ! cria gabi en s’approchant et le menaçant avec un bâton sorti de nulle part
-Je m’appelle jack, fit le fantôme. Je vous fait peur n’est ce pas ? Je suis condamnée à être un fantôme. Après avoir trouvé une femme, à qui je croyais pouvoir faire confiance, elle me jeta ce sort, de me transformer en fantôme repoussant pour toujours. Elle avait un don, cette femme. Depuis, elle a disparu depuis bien trop longtemps. Je l’aimais. Elle me haïssait.
Nous buvions ses paroles avec tant e respect, que l’on n’osait parler.
-Vous savez, être un fantôme n’est pas comme dans mario gabi.
-D’où savait il son prénom ? pensais je
Il poursuit avec de la tristesse et du mépris dans sa voix :
-Je ne sors pas souvent de ce lieu, sauf pour effrayer les gens à halloween. ça les amuse les humains, les fantômes et autres dracula. Mais s’ils savaient hélas ! Je ne sais quoi faire dans ce corps hideux qui repousse tout le monde. Bien sûr, j’ai des pouvoirs, je me déplace vite et à travers les murs, mais je ne suis pas comme tout le monde. J’aimerais ! Mais je ne peux rien faire, ma femme m’a jeté ce sort.
Il disparut dans un nuage d’étoiles scintillantes, comme pour refléter le reste des larmes qu’il lui restait pour laisser échapper sa tristesse qui le hantait.