un gars… as un gars…
Carnet De Quelqu’un.
Pièce n°27.
Je sortais donc rapidement, mais n’eus pas le temps de fermer la porte, car mon PCB (Petit Compagnon Barbu) la retint le temps de passer lui aussi. Puis, il me prit la poignée des mains, et la referma avec une clé en cuivre tordue. Il vit que je le regardais d’un air étonné, et m’expliqua :
« J’ai changé d’avis, je vous…te… Je t’accompagne. Il n’est pas dit que je resterai sans rien faire ! En avant ! »
Il se mit en marche devant moi et commença à descendre ce qui semblait être un simple escalier. Le problème, c’est que ça ne faisait que sembler, et les premières marches se rétractèrent pour former un grand toboggan de métal, sur lequel nous ne purent nous empêcher de glisser.
Une fois en bas, remis de nos bosses, nous repartirent, un peu moins vaillamment pour descendre cet escalier jusqu’au bout. Je posai alors le pied sur une marche gondolée, et entendit un petit ‘clic’. Mon PCB eu tout juste le temps de dire « C’est quoi encore ? », avant de voir une arbalète aussi grande que lui sortir du mur de gauche. J’eus juste le temps de me baisser avant que la flèche aille se planter dans le mur opposé, frôlant de peu mon PCB impassible. Il se dirigea vers l’arbalète, retroussa ses manches et lui flanqua une dérouillée dont je n’aurais pas aimé être l’objet. Après un « Non, mais » de vengeance, il reprit sa route devant moi, avec tout de même moins d’avance qu’au départ. Nous arrivions ainsi en bas, devant une porte en bois vermoulu.
Je posai la main sur la poignée, mais ne pus la décrocher ! Je tirais dessus de toute mes forces et parvint enfin à arracher ma main.
Certes, elle se décrocha de la poignée, et je n’eus pas trop mal, mais la poignée, justement… Elle s’était décrochée aussi. Énervé, je m’élançai contre la porte avec mon PCB, et elle se brisa.