le petit grand nain as le petit grand nain
Je poussai la porte.
Rien.
Tout était complètement vide. La salle ressemblait vaguement à un salon moderne, de style elfique, ou quelque chose d’approchant. Il y avait deux sièges au milieu, mais rien d’autre. Je posai un pied dans la salle, puis le deuxième…
Deux êtres difformes et bossus, l’un grand et squelettique, l’autre tout petit, plus encore que moi, se matérialisèrent tout d’un coup. Le plus grand dit :
– Ah, le voilà ! Le maître avait prédit qu’il viendrait.
– Mais comment a-t-il pu entrer ? Ce n’est pas ce gringalet qui pourrait vaincre ou même duper les gardes… répondit l’autre.
– Bah, aucune importance. Donne l’alerte !
Je réagis aussitôt en me précipitant sur l’un deux, mais il anticipa mon coup.
En fait, il bougeait si vite que je ne voyais aucun de ses mouvements. En deux secondes, j’étais à terre.
– C’est bon, je le tiens, dit-il en savourant sa supériorité.
L’autre claqua des doigts, et la pièce se transforma soudain en une cellule de prisonnier aux murs gris, sans fenêtres. J’étais donc bien au bon endroit…
Mais alors… Où pouvait être le Prisonnier ?
– Allez, viens, on l’emmène.
Mes deux ravisseurs commencèrent à me traîner vers la pièce suivante. Mais, en regardant derrière moi, j’aperçus un petit message tracé à la craie sur un mur, qui n’y était pas avant :
J’ARRIVE