Leïla#♥ as Leïla#♥
J’étais encore gelée par le froid et la peur, ce qui venait de nous arriver était disons assez traumatisant. Se retrouver dans une eau gelée, c’était dur. Heureusement j’avais l’habitude de la plongée, je m’étais débrouillée pOur sortir Gabi.. Et moi avec !
Elle était encore blanche et grelotait aussi. Je lui tendis un duvet que j’avais pris au cas où.
-Merci, car c’est vrai que j’ai très froid, me remercia t-elle en souriant
Je ne répondis pas, et continua d’avancer. Mais avancer, où avancions-nous ?
-On est où ? m’exclamais-je paniquée
Gabi fut surprise par cette question et me répondit :
-Enfin, dans le couloir où veux-tu que tu nous sommes ?
Honte à moi j’étais encore dans mes pensées je n’avais pas remarquée que nous étions dans le couloir.
Nous nous assîmes dans le couloir sur le duvet, et nous fîmes un sommeil. Enfin gabi dormait, pas moi. Je n’arrivais pas à fermer l’oeil même si nous étions dans le couloir. De peur que quelques choses surgissent. Je voulais protéger gabi.
Quand gabi se réveilla, nous nous dirigeâmes vers une porte où la poignée était très brulante. ça variait du chaud et du froid !
J’ouvris, et nous étions dans une pièce brulante.
Là nous n’avions plus froid du tout !
-Qu’il fait chaud ici ! cria gabi en sortant un éventail
Son éventail ne lui servait même pas à faire du vent, inutile tellement il faisait chaud.
On n’aurait pas dit une pièce, tellement c’était grand. On se croyait en extérieur. Au loin je vis un volcan. Un immense volcan.
Gabi l’aperçut aussi :
-Regarde là-bas il y a un volcan, on a cas y grimper ça m’étonnerait qu’il soi en éruption !
Mais avant ce volcan il y avait une mer.
-Comment veux-tu traverser cette mer ? En plus il va bientôt faire nuit regarde ! dis-je avec détermination
-On va dormir ici pour la nuit en haut d’un des arbres de la forêt. Demain dès l’aube nous nous rendrons à ce volcan. Tu as vu le prix pour aller voir un volcan ? Là comme ça on ne va pas payer tu regretteras pas !
Pas très convaincue par ses propos, nous passèrent une nuit agitée en haut d’un arbre.
Déjà nous dûmes grimper à l’arbre qui glissait comme si il y avait de l’eau dessus.
Puis comment bien se caler sur une branche pour dormir voilà la question ?!
J’avais peur à tout moment de tomber, car nous étions à une hauteur presque en dessus des nuages. Gabi prenait des photos et était épatée. Je l’étais aussi mais prise de peur, je glissai de l’arbre sans le vouloir.
-Leeeeeeeilaaaaaa ! hurla gabi encore en haut
Je dévalai les branches et j’allais bientôt atterrir à terre.. Sûrement douloureusement !
Gabi ne sut quoi faire encore l’appareil photo dans les mains. Elle sortit en vitesse une corde. Je la voyais dans ma chute et elle disparaissait au fil du temps qui s’écoulait.
Puis elle me tendit la corde qui, elle aurait pu s’en douter, n’étais pas assez longue.
Je finis par me rattraper à une branche.
Pendant ce temps gabi courait de branche en branche comme un singe vers moi, elle devait avoir l’habitude grimper aux végétaux.. !
-ça va tu n’es pas blessée ? me fit gabi paniquée
Je fis « oui » d’un signe de tête pas très pertinent.
Le soleil se levait sur ce cadre idyllique. Je n’avais toujours pas remarqué que c’était très beau ce paysage, mer, volcan.
Je n’avais jamais vu ça de ma vie..
-Alors maintenant, il faut construire un bateau ! Allez hop, au boulot ! commença gabi alors que je n’étais toujours pas réveillée
On aurait dit l’armée. Je lui proposais de temps pis faire demi-tour, car je ne me sentais vraiment pas d’attaque.
-Bah non c’est pas possible faut terminer on va pas s’arrêter là ! hurla t-elle
Gabi était vraiment en forme mais pas moi. Et je ne pouvais pas abandonner. Je sortis des barres de protéines qui me remirent sur pied.
Gabi avait réussi à construire un embarquement de misère, et je me demandais comment allions-nous affronter les vagues. Car il y en avait dans cette mer qui paraissait calme.
Nous grimpèrent à bord, gabi très sûre d’elle et moi non sûre d’elle. Cet embarcation de fortune tanguait comme jamais, et était prête à faire naufrage !
-Gabi tu es sûre que c’est pas risqué ce qu’on fait ? lui demandais-je prête à vomir
-Mais non ! rigola t-elle. Je suis le chef de booorrrd !
Après plusieurs heures de navigation, nous arrivâmes sur la côte où là le sable n’était pas comme sur l’autre rive fait de sable, mais ici c’était des pierres volcaniques.
Il y faisait tout de même chaud, même si c’était le matin.
Un vieux panneau délabré écrit à la main, et abimé par les intempéries nous indiqua alors « don’t go here ».
-Un panneau attention ? ricana gabi. Pff, on ira quand même.
À dire vrai je faisais plus confiance au panneau que à gabi. Pendant plus d’une journée avec une chaleur ardente, nous dures grimper par cette côte pour nous rendre en haut du volcan.
Arrivées en haut, la vue était magnifique.
Sauf le volcan qui bouillonnait et était prêt à exploser sa rage. Tout à coup dans un grand « boum crash ! », des étincelles sortîtes du volcan, et une grande lave chaude avec.
Cela formait des vagues de lave. Avec gabi nous courrions toujours plus vite, pour échapper à une mort imminente.
Au bout plusieurs minutes de course, la lave était encore derrière nous, mais nous courions toujours..
Pendant des heures nous dévalions la cote du volcan, sans trêve ni repos.
Je me demande encore comment j’ai pu tenir tant d’heures à courir sans arrêt avec gabi ! Nous battions tous les records.
La lave se jetait dans la mer qui elle était brulante aussi.
Notre bateau de misère ne tenait presque plus le choc, et pour atteindre la sortie, nous eûmes plus de mal que jamais.
Gabi avait eu la si bonne idée de voir le volcan de près : sensations garanties !