Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DES ANIMAUX AUX COULEURS QUI N’EXISTENT PAS
LA PIÈCE DES ANIMAUX AUX COULEURS QUI N’EXISTENT PAS

Warning: Trying to access array offset on null in /var/www/223829/site/wordpress/wp-content/themes/bravada/includes/loop.php on line 341

LA PIÈCE DES ANIMAUX AUX COULEURS QUI N’EXISTENT PAS

Fluffy as Fluffy

Je suis au milieu d’animaux aux couleurs plus étranges les unes que les autres. Un éléphant vert bordeaux, un lapin noir menthe, un lézard rose inox, une chèvre gris pivoine, un cheval blanc foncé…
Un tigre bleu poireau avec des rayures d’un magnifique violet vermillon me regarde de ses yeux doré océan en se léchant les babines avec sa langue orange magenta.
-Gentil minou, je murmure à son intention.
Il me regarde, interloqué, la tête penchée sur le côté. Ses yeux sont si expressifs que je comprend ce qu’il veut me dire : « C’est à moi que tu parle comme ça ? »
-Euh, potentiellement…
Il se rapproche de moi, l’air menaçant. Puis lorsqu’il est à quelque dizaines de centimètre, il s’allonge par terre et se roule sur le dos.
C’est à ce moment que se produit l’extraordinaire (enfin, encore plus extraordinaire que sa couleur pour le moins…originale). Sa voix résonne dans ma tête. Il me parle ! Un tigre me parle par télépathie ! Je suis tellement émerveillée que je n’écoute même pas ce qu’il dit. C’est après que je réalise le sens de ces paroles : « Gratte-moi le ventre ! »
J’approche doucement ma main de son abdomen et commence à le caresser. Son pelage est aussi doux qu’un nuage (cependant, je n’ai jamais caresser de nuage).
Lorsque je commence à m’éloigner pour me diriger vers une porte afin de continuer mon exploration, il lève la tête vers moi.
-Attends, me dit sa voix dans mon crâne, je peux venir avec toi ?
-Euh, pourquoi pas ?, je lui répond à voix haute. Après tout, un allié n’est pas de refus.
-Comment t’appelle-tu ?
-Fluffy, fille de la fée Néante et du Roi du Pays Inexistant, et toi ?
-Je n’ai pas de nom, mais tu peux m’en donner un.
-Que dis-tu de Sangha ?
-Oui, cela me plait. Où allons-nous ?
-Disons par là, lui dis-je en désignant une porte grise.
-Je ne suis jamais sorti de cette pièce, il me tarde de visiter ce château.
Je le suis, méfiante car n’oubliant pas que sa patte fait la taille de ma tête.
Avant que j’ouvre la porte, il me regarde et…change de couleurs !
-Comment fais-tu ça ?
-Tous les animaux ici sont capable de modifier leur couleur à volonté.
Il est maintenant d’un beau noir d’encre (enfin une couleur qui existe !), à l’exception de ses yeux qui restent doré océan.
Je franchis la porte, suivie par cet animal extraordinaire.

Partager...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *