un gars… as un gars…
Carnet de Quelqu’un.
Pièce n°24.
J’ouvre la porte. J’engage un pied. Je tombe.
Je chute dans un tuyau étroit à une vitesse phénoménale. Je suis tellement serré que je n’arrive même pas à regarder en bas. J’essaye de m’agripper à la paroi, mais elle glisse entre mes doigts comme un grand élastique. Paniqué, j’essaye de me maintenir avec les pieds, mais ce tube gris est trop humide pour que je reste stable. J’entraperçois une lumière. Je regarde ma montre. Cela fait à peine dix secondes que je suis dans ce tuyau.
Je m’attend à la chute, douze secondes.
Je touche presque le sol, treize secondes.
Une lumière intense m’éblouit, quatorze secondes.
Je m’écrase bruyamment contre le sol, et m’évanouit, quinze secondes.
C’était encore plus flippant que l’ascenseur.