La Mistinguette as La Mistinguette
J’entrai alors dans une pièce tout à fait extraordinaire.
Elle était assez grande et plutôt haute de plafond,ronde. Le sol était fait de gazon qui semblait pousser directement du parquet, les murs et tout les murs semblaient arrondis, se rejoignant au plafond en pointe, comme si la pièce était une sorte de coque à la forme de… De cage d’oiseau !
Soudain, une lumière s’alluma, puis une autre, et une autre ! Bientôt la pièce fut envahie d’un belle lumière, douce et chaude, ressemblant étrangement à un éclat solaire. Apparurent alors dans la pièce immense des milliers d’oiseaux…
Ils étaient partout, sur des perchoirs à différentes huauteurs, dans les airs ou au sol. Il y avait de toutes espèces d’oiseaux : un perroquet sublime au plumage rouge tirant vers le fushia s’agitait dans un coin (métaphoriquement parlant), un petit oiseau délicat chantait d’une voix cristalline et un pigeon me dévisageait la tête penchée.
Le spectacle était fabuleux. Les oiseaux entonnait partout des chansons mélodieuses, mais le tout restait d’une harmonie admirable. Des couleurs éclataient de partout, les oiseaux bougeaient, volaient leurs belles ailes déployés. Des piafs grands comme un poing cotoyaient des aigles majestueux. Ils semblaient tous heureux, et biens ensemble. Des graines et nourriture étaient en abondance dans des bacs suspendus.
Cet endroit était sublime, merveilleux, parfaitement équillibré. Je restais donc la nuit, bercée par le doux son des joyeux oiseaux…
Je décidais finalement de m’en aller. Je tournais alors la poignée de la porte, parfaitement intégrée dans l’atmosphère de rêve de la pièce et pénétrai dans la pièce suivante…