Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE AU BASSIN DE LAVE GÉANT (OU COMMENT SE FAIRE ENCORE PLUS MAL VOIR PAR EMMANUEL)
LA PIÈCE AU BASSIN DE LAVE GÉANT (OU COMMENT SE FAIRE ENCORE PLUS MAL VOIR PAR EMMANUEL)

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LA PIÈCE AU BASSIN DE LAVE GÉANT (OU COMMENT SE FAIRE ENCORE PLUS MAL VOIR PAR EMMANUEL)

Wellan as Wellan

Je venais de pénétrer, poursuivie par Emmanuel, dans une nouvelle pièce du château, à l’ouest me semblait il. Donc, en arrivant ici, je me précipitai vers l’autre extrémité, espérant trouver une sortie. Derrière moi, j’entendais notre elfe Emmanuel me crier dessus:
« Tu vas voir, essayer de me transformer en viande à brochettes. Je vais te faire subir les plus atroces souffrances possibles et imaginables. »

Soudain, je stoppai net, à quelques mètres du mur. C’était le pire cauchemar de ma vie, il n’y avait pas de porte. Aucune, Emmanuel allait me réduire en chair à dragon si je ne trouvais pas un moyen de m’en sortir…

Prenant mon courage à deux mains, je lui fis face, crachant du feu juste au-dessus de sa tête, brûlant quelques-uns de se cheveux au passage.
-Emmanuel, plutôt que de faire l’âne, aide moi a trouver une sortie!
-La voilà ta sortie, me hurla-t-il furieux.
Et il lança une sorte de pétard géant en direction du mur.

Le château ne dut pas apprécier d’être dynamité car, un lac de lave géant s’ouvrit sous nos pieds. Je hurlais et chutais sur quelques mètres avant de me rappeler que je pouvais voler, ce que je fis immédiatement.

Reprenant mes esprits, j’entendis le cri d’Emmanuel. Je baissais les yeux et le vis tomber vers le lac. C’était le moment pour tenter quelque chose de très dur pour nous dragons.

Je me concentrais et visualisais un lac de moutarde où flottaient des sardines, à la place de la lave. Il n’y avait plus qu’à espérer que cela marche.

N’entendant plus de bruit, j’ouvris un oeil, puis l’autre. Emmanuel était bien vivant, se baignant dans l’affreux mélange sorti de mon imagination. Ouch, j’avais encore gaffé. Ne perdant pas de temps afin de ne subir la colère d’Emmanuel, j’avisais le plafond. Il n’y en avait pas. Elle était là, la sortie tant salutaire. Je quittais la pièce, atterrissant au deuxième étage, dans un nouvel endroit…

Le 9 de l’an de Radeli, journal d’un dragon, étage 2, aile ouest du château.

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