Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE OU J’AI FAILLI PAUMER MON STYLO (ET QUI EST PLEINE D’EAU)
LA PIÈCE OU J’AI FAILLI PAUMER MON STYLO (ET QUI EST PLEINE D’EAU)

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LA PIÈCE OU J’AI FAILLI PAUMER MON STYLO (ET QUI EST PLEINE D’EAU)

Emilie ♥ as Emilie ♥

Ooooooooooooh ! Je suis dans le couloir ! Bah ça alors… Le Cathedrhall s’étend devant moi, vaste ensemble de portes diverses et variées et d’escaliers. Où vais-je aller ? La première porte à droite, c’est celle au mur mou. Hors de question d’y retourner.
Je prends rapidement ma décision, et me mets à marcher d’un pas vite. Je croise quelques JBnautes que je n’arrive pas à reconnaître. On est tellement nombreux, en même temps…
Je marche pendant plusieurs minutes sans voir la fin du Cathedrhall. Mais c’est dingue, ça ! Comment que ça se fait que c’est si long ?
Lorsque j’en ai marre d’avancer, je m’arrête devant une porte. Elle est rose. Mais vraiment rose. Rose pétant. Ça fait presque mal aux yeux, dis donc.
Je n’hésite même pas. Je suis une aventurière, après tout. Pourquoi aurais-je peur d’une porte ? Ce n’est qu’une porte !
Je pose ma main sur la poignée. La retire aussitôt. Mais c’est qu’elle est brûlante, la sa… (censuré).
Je jette un coup d’œil au couloir. Il y a plein de portes, mais je n’ai pas envie d’abandonner la porte rose. En plus j’en ai ras-le-bol de marcher. Je ne vois plus de JBnautes.
Je me demande où est Sister. Peut-être dans les étages inférieurs. Elle a toujours été bizarre. On est pas jumelles pour rien.
J’ouvre finalement la porte, grâce à un bon coup de pied. Au début, je ne vois rien. Je ne pense même pas à prendre mon carnet. Je sens quelque chose de dur sous mon pied. Il y a un espèce de bruit de succion, et…
Ouuuuuuuuuuuuuuuuups.
L’eau se met à jaillir de partout. Des murs, du plafond, du sol… Et la porte a disparu ! Je m’appuie contre le mur, mais j’ai déjà de l’eau jusqu’à la taille. Reste à trouver une sortie…
En un rien de temps, la pièce est à moitié submergée. Le plafond est -heureusement- haut.
Je nage un peu, cherchant toujours. Je me félicite d’avoir pris un carnet waterproof, petit bijou trouvé dans la capitale du JBland, le JBlog. Je mets la tête sous l’eau et tente de regarder si je n’ai pas paumé quelque chose. J’ai l’impression qu’il manque quelque chose.
Et me… (censuré) !
Mon stylo ! Je le vois, il est tout au fond ! Raaaaaaaah, le boulet. Il peut pas tenir tout seul, bon sang de bonsoir !
Je retourne à l’air libre, inspire un grand coup, et replonge. Je nage le plus vite possible.
Je suis tout près du sol. Je tente de l’attraper, sans succès. Je réessaye. Encore raté. La pression est forte, trop forte.
Mon stylo ! Allez, viens ici…
Et là, miracle, je réussi à le prendre. Je le serre si fort que mes jointures blanchissent. Je remonte vite fait à la surface.
Au plafond, je distingue une porte. Une porte au plafond… Je rêve ou quoi ?
Elle se rapproche de plus en plus. Je tends le bras, faisant attention à ne pas me laisser submerger, attrape la poignée, qui glisse un peu. Je tire un grand coup, et la porte s’ouvre. Je me hisse du mieux que je peux dans la nouvelle pièce.
Je referme vite fait la porte, prend mon carnet, mon stylo, et écrit.

« Toujours Vendredi 3 Janvier. Pièce pleine d’eau. Rez-de-chaussée, rangée de portes/escaliers etc de droite. Porte au plafond. Logiquement, je suis au premier étage. »

Je griffonne rapidement ça, puis ajoute :

« Il y a combien d’étages là-dedans ? »

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