Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LE BUREAU DU DIRECTEUR
LE BUREAU DU DIRECTEUR

LE BUREAU DU DIRECTEUR

Je suis penchée sur une coupe d’un liquide troublé par des spirales argentées. Je me relevait rapidement, étonnée. Ces transitions entre livres me surprennent encore, je sais pas si je m’habituerais jamais au Château. Je regarde autour de moi. Je suis cette fois avec une forme solide dans une pièce circulaire, au style d’un vieux château anglais. Les murs sont couverts de livres dans des meubles de box sombre, contrastant sur les murs de pierre claire gravés en colones aux lignes pures. Devant un escalier à double hélice se trouvait un bureau en beau bois finement ciselé, recouvert de papiers et nombreux objets du monde des sorciers. J’ai reconnu le bureau du professeur Dumbledore rapidement, avec son architecture si particulière. Comme Harry, en sortant de la pensine, je trouvais le directeur absorbé dans ses pensées. Le vieil homme avec sa longue barbe blanche et robe et chapeau de sorcier assortis sembla me reconnaitre. Si seulement j’allais vraiment à Poudlard ! Un plus petit château que celui-ci, et bien que dangereux, moins que la monstruosité où je suis coincée. Le bureau est vraiment en accord avec le directeur, par normal design ou magie. Mystérieux et plein d’éléments cachés, beau d’une façon originale et personnelle, façonné par de longues années de vie, et clairement magique. Fawkes, autre occupant de la pièce, peignait ses plumes de feu tranquillement sur son perchoir, et me regarda avec intelligence. Ses longues rémiges aux couleurs flamboyantes faisaient une impression dans la pièce sombre, sa poitrine plus claire ressemble le centre d’une cheminée, son coeur le point le plus chaud des flammes. Le petit bec noir et les yeux de jais ressortent sur son plumage comme des charbons près à s’enflammer dans le feu du phoenix. Quelques plumes rayées formaient une crête sur le dessus de la tête de la créature magique, qui donnant un air raffiné, augmenté par sas une tête. Fawkes semblait s’enflammer dans la lumière du coucher de soleil passant par la fenêtre, bien qu’il soit encore au milieu de son cycle de vie si particulier.
Le directeur m’observait maintenant, et je me retournais pour le saluer. Vérifiant mes habits, un peu gênée (qui sait, je pourrais être en sous vêtements), je me trouvais en uniforme de Poudlard, avec un robe au revers bleu.
“Un jeune Serdaigle? Ou devrais-je dire une jeune?”
“Comme vous voulez, professeur” Il me regarda d’un air intriqué mais n’étant pas stupide, et habitué aux excentricités de son monde magique, changea de sujet. Dumbledore remarqua mon regard vers les meubles de bibliothèque après un bon moment de conversation. “Tu pense à cet autre bureau d’où tu es rentré dans les livres ? Bon, tu peux rentrer dans ton monde maintenant.” J’allais répondre que le Château ne me manquait pas, mais Dumbledore étant Dumbledore, il agita sa baguette avec des mots murmurés. Je voulais observer la grande salle et son plafond de ciel, les escaliers changeant, ma salle commune… toutes les choses du monde des sorciers que les enfants moldus lisant les séries rêvent, espérant leur lettre. Mais mon esprit se concentra sur les livres et objets étranges sur les murs.
Le vieux sorcier me dis la citation connue des livres : “L’important n’est pas ce qu’on est à la naissance, mais la façon dont on grandit par la suite.” Ces mots, pourtant cliché, résonnèrent en moi. Je stoppais ce sentiment étrange et mon regard se tourna de nouveau vers la bibliothèque.
Doucement, come en se réveillant d’un doux rêve, je partis du monde des livres.

Auteur : Sintara sous le pseudo « Sintara »

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