Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DE L’EAU
LA PIÈCE DE L’EAU

LA PIÈCE DE L’EAU

Avant de me réveiller, je sens une odeur de mer. Sous moi, je sens du bois, et ma main trempe dans l’eau. Ma langue est pateuse dans ma bouche, et j’ai chaud. J’ouvre enfin les yeux. Je me trouve sur un radeau en bois grossier qui fait environ un mètre cinquante sur un mètre. Ce radeau dérive sur ce qui me semble être un océan. A perte de vue, je ne vois que l’eau. Cette eau est limpide, claire, et me semble peu profonde. Au fond, un sable d’un blanc étincelant repose, creusé par des très légères vague. Je sens encore de partout sur ma tête, mes bras du sang seché, ainsi que mes vêtements, qui ont perdu leur belle couleur d’antant pour devenir rouges sombres. Je m’asseois en tailleur sur le radeau, enlève tous mes vêtements, et commence à les nettoyer dans l’eau salée, me disant que ce serait toujours plus pratiquede porter des vêtement raidis par le sel, mais plutôt propres, que des vêtements salis par la sueur, la poussière et autant de sang. Une fois mes vêtements à peu près propres, je décide de les faire sécher et d’en profiter pour me laver. Je dispose donc mes vêtements au soleil, et descends dans l’eau. Elle est en réalité plus profonde que je ne le pensais. Elle m’arrive jusqu’au menton. Je commence à me frotter pour faire partir la saleté et le sang. L’eau autour de moi commence à devenir rougeâtre. Lorsque je veux revenir à mon radeau, je constate avec effarement qu’il dérive, et s’éloigne. Je me lance aussitôt à sa poursuite, et, heureusement pour moi, le couran est peu fort, ce qui me permet heureusement de la ratrapper. Je me rhabille et décide de ne plus m’éloigner du radeau. La faim me tenaille le ventre, et la soif me donne la nausée. Je m’évanouis sur le radeau.
***
Je me réveille à cause de secousses. Le radeau tape contre un objet. Je manque de m’évanouir à cause de la soif mais je tiens bon, et découvre une porte. Sans hésiter, je l’ouvre et la franchis.

  Auteur : zebrulon sous le pseudo « zebrulon »

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