Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DE LUMIÈRE
LA PIÈCE DE LUMIÈRE

LA PIÈCE DE LUMIÈRE

Je débouche dans une pièce fermée, sans fenêtre et sans portes. Vous allez sans doute me demander COMMENT j’ai pu rentrer et vous aurez raison. Je me souviens pourtant qu’il y avais une ouverture mais les murs sont tous lisse, d’un blanc teinté d’un léger jaune miel. Je sors mon carnet de ma poche. C’est toujours ainsi que je résous les énigmes que portent les pièces.
Je note les détails qui me sembles important et réalise des croquis.
Soudain je me dit que quelque chose ne va pas. Les murs, le plafond, le sol sont baignés de lumière. Mais il n’y a AUCUNE ouverture! C’est étrange. Je me déplace lentement, effleurant les murs du bout des doigts. Ils sont… ni lisse ni rugueux?. Ils sont comme légers, immatériels. Je note ce détail. Le sol, au contraire, est plutôt dur et rigide. Mais quand je le touche, c’est comme si je laissait glisser du sable. Je frotte un peu plus fort. C’est… une poudre s’en va, progressivement. Mais oui, bien sur! C’est de la poudre fluorescente. Mais c’est qu’il doit y avoir une ouverture quelque part. En frottant la poudre, je découvre une inscription…

 » Le soleil se lève à l’est,
Rayons d’ors se propagent,
A travers.  »

A travers? mais à travers quoi?

 » Il vous faudra passer par le biais
Des mots pour
Trouver la porte. »

Je note tout ça rapidement, pour y réfléchir.
Le soleil se lève à l’est. Soit. Je prends une boussole est trouve nord. L’est doit être par… là.
Je me rapproche du pan de mur à l’est.

Passer par le biais des mots… Il faut que j’écrive la suite!Fébrile, je prends mon stylo et trace sur le mur ces mots:

« Les mots qui s’entremêlent, s’unissent et se séparent
A travers nos âmes
Et nos cœurs
Qui en sont la clé »

La poudre se disperse. Ces lettres apparaissent :
« Mais as t on toujours besoin d’une clé pour trouver sa porte?  »

J’écris alors:

« La porte ne s’ouvre que quand on en possède la clé. »

Tout à coup, la porte apparaît, se trace dans la lumière. Sur la porte est écrit cette inscription

 » Et vous, quelle est votre clé? Qu’êtes vous prêt à me laisser? »

Hou la. Ça se complique! Je regarde la sérure. Ovale et si profonde…C’est mon stylo qu’il faut que j’insère. Mon unique stylo.

je trace fébrile

 » la clé de mon cœur et de mes mots, la clé de la lumière et du chaos »

Et j’insère je stylo dans la serrure. La porte s’ouvre dans un gros fracas…

Autrice : Mimi , Marchombre à la recherche des rêves perdus, sous le pseudo « Mimi , Marchombre à la recherche des rêves perdus »

Partager...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *