Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE JAUNE, JAUNE, JAUNE (ET ROUGE)
LA PIÈCE JAUNE, JAUNE, JAUNE (ET ROUGE)

LA PIÈCE JAUNE, JAUNE, JAUNE (ET ROUGE)

Îana.

Jaune.
Jaune. Jaune.
Jaune. Jaune. Jaune.
Jaune. Jaune. Jaune. Jaune.
Jaune. Jaune. Jaune. Rouge. Jaune.
Rouge?
On venait de rentrer dans une pièce jaune. Toute jaune. Dès que Grégoire avait franchi la porte, son visage était devenu tout jaune. Ses habits tout jaune. Il avait jaunit de partout. Tout était jaune autour de nous. Tout. Sauf, que, il y a quelques secondes, je venais de voir un meuble rouge. Rouge sang plus exactement.
«Ha!ha! Hahahaha!!!! J’en peux plus! Oh!Oh!» Grégoire se tordait de rire tout en me fixant.
«Qu’est-ce que j’ai de si drôle?
Tu es toute jaune! Tu jaunis! Pfff…. Ahahahah!
-Et toi, alors? Tu jaunis pas peut être?
-T’es pas drôle toi! Aucun sens de l’humour… Vraiment…»
Grégoire était vraiment… Grrr… Je n’aurait jamais dû le laisser me suivre!
Le meuble rouge sang —Une armoire— m’attirait. Inlassablement, elle m’attirait et je répondit à son appel en avançant vers elle, vers l’armoire. J’avais le sentiment que l’armoire qui m’attirait était comme le mur, de la pièce multicolore, j’avais l’impression que c’était la même chose qui m’attirait mais sous une autre forme, que le mur et cette armoire étaient reliés par quelqu’un ou quelque chose de très puissant.
Ça y est. J’étais juste devant ce meuble rouge… Levant le bras, je posais la main sur le meuble.
«Haaaaa!!!!!!» Une douleur insupportable traversait tout mon corps et, même si je le voulais, ma main ne se détachaitpas du meuble.
Grégoire tourna la tête.
«Îana? Qu’est-ce que?… Îana! Enlève tout de suite ta main de ce… De ce meuble, c’est un ordre!»
«Je… Je n’y arrive pas… Mon corps… Il ne m’obéit plus… Je…» Du sang coulait de ma bouche et dégoulinait par terre. À chaque seconde, je perdais un peu plus de sang, un peu plus de force… L’armoire s’alimentait de mon sang pour grandir. Et, plus elle grandissait plus la douleur se faisait forte. J’arrivais à peine à respirer, il me semblait que ma poitrine allait exploser. Je tombait à genoux, la main toujours sur le meuble. Rester consciente, ne pas m’évanouir, me calmer, rester consciente, ne pas m’évanouir, rester consciente, ne pas m’évanouir… Ces mots tournaient en boucle dans ma tête . Le même événement que dans la pièce multicolore se produisit alors: La pièce pris feu, Grégoire disparut, Tout les meubles sauf l’armoire disparurent… Et une voix retentît:
«Îana?
-Quoi? (Réplique ai je.)
-Veux tu me suivre?
-Et puis… Keuf!Keuf! Et puis… Qui êtes vous au juste?
-Moi? Bonne question. Je suis le mal, je suis les pleurs, je suis le sang, je suis le désespoir, je suis le feu… Je suis… Le mal!
-Si vous vouliez m’impressionner, c’est.., Keuf!Keuf! C’est raté. Vous êtes… Le Chateau?
-Moi le Chateau? Non, je suis bien plus puissant et plus cruel que lui.»
Du sang coulait de ma bouche, je n’avais presque plus la force de parler de respirer… de vivre.
«Alors… Qui? Qui êtes vous?» Une autre force que la mienne tirait ma main pour la décoller à l’armoire. Soudain, cette force réussi et je pus de nouveau me contrôler. Le feu disparut, la voix et tout le reste aussi; j’étais revenue dans la pièce Jaune, Jaune, Jaune. Grégoire me tenait la main, c’était lui la force dont je vous avez parler. Je soufflais:
«Merci.»
Il prit son sac, en sortit une trousse pour les urgences graves, et commença à me soigner.
J’étais contente même si je devrais être terrifié. J’étais contente car je n’étais pas artificielle, les faux-humain n’ont pas de sang, alors que, moi, je saignais de partout. Ma peau était plus rouge que jaune maintenant

Autrice : Etoile qui flotte au vent, sous le pseudo « Etoile qui flotte au vent »

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