Les murs et le sol sont d’une blancheur intacte et il règne un calme absolu. Une atmosphère étrange se dégage de cette pièce. Je sens une présence.
Soudain, quelque chose me frôla dans le dos. Je me retourne pour voir de quoi il s’agit, mais je ne vis rien.
« Hin hin hin ! C’est vrai que vous, les humains, vous ne pouvez pas traverser les objets… Quel dommage !
– Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous, à la fin ?
– Ha ha, tu n’avais donc pas compris ? Je suis Poussière, le fantôme du Château ! Je hante ces lieux dans le but de faire fuir tous ces froussards qui osent s’aventurer ici ! »
Tandis qu’il me parlait, je tente de trouver où il est. A cause de la pâleur de la pièce, ce n’est pas évident !
J’entendis un bruit métallique qui venait du coin de la pièce, et là je vis une sorte de drap couvert de suie flottant à quelques mètres du sol. Il trimballe un boulet. C’est sûr, ça ne peut être que lui.
Je sortis mon épée de son fourreau, la dégaina devant lui, et tenta de le toucher. Hélas, rien n’y faisait, il ne sentit rien, puisque c’est un fantôme.
« Bien tenté, mais ce n’est pas comme ça que tu vas m’avoir ! ricana-t-il.
– Tu vas voir ce que tu vas voir, petit malin ! » répondis-je avec un sourire de victoire.
Avant qu’il est pu dire son dernier mot, je sortis un flacon de potion magique vide, et prononça cette formule magique distinctement : « Fantomas finis ! »
Il fut comme absorbé par une force venant de nulle part, et se retrouva coincé dans le flacon !
« Tu fais moins le malin, n’est-ce-pas ? m’écriais-je, triomphant.
– Hmmmmpf ! » répondit-il d’un cri étouffé.
Il est temps pour moi de continuer mon périple. Dans le long couloir éclairé de bougies dont la cire fondue forme des stalactites, les portes se succèdent interminablement. La prochaine porte est en bois et a l’air incroyablement massive. Je pris mon élan, et, avec toutes forces, je fis éclater cet obstacle en mille morceaux.
Auteur : Claudia, sous le pseudo « Claudia »