Cette pièce, a été découverte par Amayelle
Pièce inspirée de la chanson On se tourne autour, de Kyo
Nous apparaissons dans une pièce magnifique. Un ciel étoilé, nous surplombe, semblable à celui que nous venons de quitter, et j’aurai pu penser que c’était le même si la lune n’était pas normale. Mes pieds nus s’enfoncent dans la matière que je reconnais être du sable. Immanuel souffle à mon oreille.
-Le miracle m’a épuisé. Je dois me régénérer. Restons ici.
J’accepte, et nous nous allongeons sur le sable. Nos têtes se frôlent. Soudain Immanuel murmure.
-Qui est ton dieu ?
-C’est Parandar. C’est le maitre du mien.
-Il n’y a qu’un seul dieu.
-Non.
-Si.
-J’ai déjà vu Parandar, une seule fois, et mon maitre m’a maintes fois parlé du panthéon. Il existe.
-Seul mon dieu existe.
Je m’écarte de lui, en colère. Comment ose t-il critiquer les dieux ? Je marche de quelques pas dans le sable, et frustrée, je me retourne, au moment où il saisit ma main.
-Amayelle, calme toi !
Je crache, furieuse.
-Nos voix s’écharpent dans ce qui les opposent !
-Moi j’ai cherché l’écharde, l’origine des maux…
-Cesse de me tourner autour !
-Amayelle, ce n’est rien !
Je le gifle, énervée. Il ne comprend rien. J’en ai assez. Ignis est en train de se faire tuer par son maitre, je n’ai aucune nouvelle de mes frères, et je n’arriverai jamais à les rejoindre à temps !
Immanuel, murmure, contrit.
-Moi, je tends l’autre joue.
Je soupire. Il m’énerve.
-Il n’y a pas de magie, ici, ni de poésie !
Immanuel me coupe. Il saisit mes mains, et m’embrasse. Il souffle, dans ma nuque.
-Mais, il n’y a pas de violence ici.
Il s’écarte doucement, et fait tomber soudain une merveilleuse matière brillante. Elle étincelle. De la poussière d’étoiles.
Je me colle contre lui, et me calme. Il me murmure des paroles apaisantes, et me jure que nous arriverons à temps pour sauver Ignis. Je décide de lui faire confiance.
Nous regardons le ciel étoilé. Il murmure.
-Du haut des dunes, l’objectif, c’est la lune.
Je songe, rêveuse. Soudain, une magnifique étoile tombe du ciel. Le prophète me dit que c’est une comète, qui se consume.
Je m’écarte de lui, précipitamment. Nous ne nous voyons plus, à la faveur des ombres.
On se tourne autour, et finalement, nous tombons sur le sol, en riant.
Nous dormons, et lorsque nous nous réveillons, le ciel est toujours étoilé. Il n’y a pas de cycle. J’aperçois une porte, dans le sable, qui se confond, dans la matière poudreuse.
Je la saisi, et nous sommes aussitôt aspirés par l’ouverture.
Immanuel m’embrasse au milieu de la tempête de sable.
Autrice : Jécrivaine, sous le pseudo « Jécrivaine »
Ce texte s’apparente à une fanfiction. Certains de ses éléments sont relatifs à l’univers de la série Les Chevaliers d’Emeraude, écrite par Anne Robillard. |